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Enseignement de l'histoire: Ottawa revient sur sa décision après avoir créé la controverse

Enseignement de l'histoire: Ottawa recule
Girls and Boys Looking at the Same Textbook in a Classroom at Primary School
Getty Images
Girls and Boys Looking at the Same Textbook in a Classroom at Primary School

Le comité permanent du Patrimoine canadien a annoncé lundi qu'il n'étudierait pas l'enseignement de l'histoire dans les établissements primaire, secondaire et postsecondaire, mais s'intéressera plutôt aux programmes fédéraux, aux publicités et aux musées.

Ce revirement survient 72 heures après que Radio-Canada eut dévoilé que le comité, à majorité conservatrice, avait pris cette décision à huis clos. Le tout avait suscité un tollé, l'éducation étant une compétence provinciale.

L'opposition officielle interprète ce recul comme une demi-victoire. Le porte-parole néo-démocrate en matière de patrimoine canadien, Pierre Nantel, a déploré que des députés aient à se pencher autant d'heures sur ce dossier, alors qu'il y en aurait d'autres plus urgents, selon lui.

Le Nouveau Parti démocratique (NPD) estime que les conservateurs n'auraient pas reculé si ce n'avait été de la présence des médias lors de cette réunion du comité parlementaire.

Avant que le député conservateur Paul Calandra propose et fasse accepter à l'unanimité son amendement, une motion du NPD pour faire cesser cette étude sur l'histoire avait été battue. Le seul libéral siégeant au comité, le Terre-Neuvien Scott Simms, s'était opposé à la motion avec les conservateurs.

Avec des informations de François Cormier

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