La Ville de Percé met en demeure Pêches et Océans Canada à la suite de la fermeture du quai de Percé.
Cette semaine, le Ministère a procédé à la fermeture du quai, qu'il juge non sécuritaire. Cette décision survient à quelques semaines du début de la saison touristique.
Le maire de Percé, Bruno Cloutier, rejette cet argument, même si le quai a besoin de réparations majeures. Il souligne qu'une petite section seulement de l'infrastructure s'est affaissée, et que la fermeture totale du quai est une mesure exagérée.
Ultimatum
Le maire lance un ultimatum au gouvernement fédéral. Il affirme que si les blocs de ciment qui bloquent l'accès au quai n'ont pas été retirés avant 16 h lundi prochain, la Ville de Percé s'en chargera elle-même. « On leur a envoyé, le 5 mars, une résolution pour leur demander de faire les réparations d'urgence qui s'imposaient avant le début de la saison touristique. Et la réponse qu'on a reçu, c'était un barrage », a déclaré le maire.
Pour l'instant, rien ne laisse croire que Pêches et Océans procédera aux réparations.
Des répercussions majeures
Les conséquences de cette fermeture inquiètent les pêcheurs de homard et l'industrie des croisières. Le député néo-démocrate de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Philip Toone, qualifie pour sa part de catastrophe la fermeture du quai de Percé.
Environ 60 000 personnes y transitent chaque année lors de croisières. C'est le point de départ des bateaux d'excursions touristiques vers l'île Bonaventure et le rocher Percé.