Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Un mois d'avril meurtrier en Irak

Un mois d'avril meurtrier en Irak

Avec le début du mois de mai, l'Irak tourne l'une des pages les plus sanglantes de son histoire récente. Le mois d'avril 2013 s'est avéré être le mois le plus meurtrier depuis près de cinq ans avec un bilan de plus de 700 morts, selon les chiffres de l'Organisation des Nations unies (ONU).

« Le mois d'avril est le plus meurtrier depuis juin 2008, explique un communiqué de l'ONU. Le bilan des violences et des actes terroristes s'élève à 712 morts et 1633 blessés. »

« Bagdad a été la plus touchée par cette vague de violences avec 211 morts et 486 blessés parmi les civils, suivie par Diyala (ouest), Salaheddine (centre), Kirkouk (nord), Ninive (centre) et al-Anbar (ouest) », précise l'ONU.

Depuis le 23 avril, l'Irak est frappé par une vague de violences qui a fait plus de 240 morts. Un assaut des forces de sécurité contre un campement de manifestants sunnites hostiles au premier ministre chiite Nouri al-Maliki a déclenché cette vague de violences. Des représailles contre les forces irakiennes ont suivi cette attaque et pour contribuer au lourd bilan du mois d'avril.

Les violences ont fait craindre un retour du conflit confessionnel dans le pays à l'instar des affrontements (2006-2007) qui avaient suivi l'invasion américaine de 2003.

Quant au premier ministre Maliki, il avait lié les violences au conflit syrien, l'État voisin, qui a fait 70 000 morts en deux ans, selon l'ONU. Il est d'ailleurs accusé de marginaliser les sunnites et d'accaparer le pouvoir. Le chef du Parlement, Oussama al-Noujaïfi, a réclamé la démission du gouvernement, lundi, et la tenue d'élections anticipées afin de sortir le pays de la crise.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.