Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

De "Priscilla" à "Iron Man 3", l'acteur Guy Pearce cultive le grand écart

De "Priscilla" à "Iron Man 3", l'acteur Guy Pearce cultive le grand écart

À 45 ans, l'acteur britannico-australien Guy Pearce se paye le luxe de chambouler les cases d'Hollywood pour participer avec un égal succès à des films d'auteur à petit budget et à des superproductions, comme le dernier "Iron Man", où il endosse les habits de "méchant".

Révélé en 1994 par le film culte de drag-queens "Priscilla, folle du désert", Guy Pearce a promené sa silhouette athlétique dans une quarantaine de films, de "L.A. Confidential" (1997) à "Memento" (2000), en passant par "Démineurs" (2008), "Le discours d'un roi" (2010) ou "Prometheus" (2012).

Il est aujourd'hui, avec le Britannique Ben Kingsley, l'un des deux "méchants" d'"Iron Man 3", qui débarque vendredi en Amérique du Nord, après sa sortie tonitruante la semaine dernière dans 42 pays, dont la France.

"Je pense juste que j'ai un vaste éventail de goûts pour les rôles que j'aime jouer", déclare-t-il dans un entretien à l'AFP. "Je ne suis pas particulièrement à l'aise à l'idée de faire tout le temps la même chose. Je l'ai fait il y a longtemps, quand j'ai joué un personnage pendant quatre ans pour une série télévisée en Australie. Je ne le referai jamais".

Né en Angleterre, l'acteur est arrivé en Australie à l'âge de 3 ans avec sa famille -- son père était pilote d'essai pour le gouvernement australien -- et a adopté ce pays, dont les acteurs font florès à Hollywood, de Hugh Jackman à Nicole Kidman, en passant par Russell Crowe, les frères Chris et Liam Hemsworth, Naomi Watts, Cate Blanchett, Sam Worthington ou Mia Wasikowska.

"Un peu nerveux"

Dans "Iron Man 3", il interprète Aldrich Killian, un scientifique détenteur d'un fluide capable de transformer les humains en mutants aux super-pouvoirs. Un personnage engagé "dans une fuite en avant. Il ne sait pas s'arrêter. Cela renvoie au pouvoir et à l'accumulation de pouvoir", explique l'acteur.

Guy Pearce n'était pas particulièrement inquiet à l'idée d'entrer tardivement dans une saga aux personnages déjà bien installés. "Je suis nerveux au début de n'importe quel film que je fais. Mais Robert (Downey Jr, qui interprète Iron Man) a clairement dit qu'il voulait entendre ce que nous pouvions apporter" au film, précise-t-il.

Après cette expérience, se verrait-il dans la peau d'un super-héros? "Je serais un peu nerveux à l'idée d'avoir le rôle principal", dit-il.

"Je crois que l'une des choses géniales d'+Iron Man+, c'est ce que Robert donne au rôle. Je pense vraiment que si les films marchent aussi bien, c'est parce qu'il apporte à ce genre de personnages une certaine irrévérence, de l'ironie et de l'esprit. Je ne suis pas vraiment sûr de ce que je pourrais apporter", explique l'acteur.

Sans aller jusqu'au super-héros, Guy Pearce s'était déjà essayé au film d'action avec "Lock Out" (2012), une production de Luc Besson. "Je me suis beaucoup amusé", assure l'acteur. "Ce n'était pas un super-héros mais plutôt une parodie de super-héros. Luc Besson est vraiment un type intéressant et un cinéaste fascinant".

Avec cinq films sortis ces dix-huit derniers mois -- sans compter sa prestation aux côtés de Kate Winslet dans la mini-série télévisée de prestige d'HBO "Mildred Pierce" -- Guy Pearce veut maintenant souffler un peu. Sans faire de plans sur la comète quant à son avenir ou ses prochains rôles.

"Je ne sais jamais ce que je vais faire après. Je n'y pense absolument jamais", affirme-t-il. "J'aime être surpris, c'est important pour moi. Ca me ramollit le cerveau d'essayer d'imaginer ce que j'aimerais faire".

rr/lor/mf

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.