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Quelqu'un y croit?

Quelqu'un y croit?

On aimerait bien vous dire qu'il y a de l'espoir pour les Islanders. Mais pour chaque raison d'espérer pour les insulaires, on trouve sans trop chercher un argument en faveur des Penguins.

Un texte de Guillaume Lefrançois

On aimerait bien vous dire que l'histoire joue en faveur des Islanders. Mais la dernière fois que les deux équipes se sont rencontrées, une dizaine de joueurs de la formation new-yorkaise n'avait pas encore cinq ans.

On aimerait bien vous dire que les Islanders ont dominé les Penguins 4-1 en janvier. Mais c'était en début de saison, quand l'équipe de Mario Lemieux cherchait encore ses repères. Depuis, elle a battu les Islanders quatre fois de suite, par un pointage total de 16-5.

On aimerait bien vous dire que Sidney Crosby pourrait rater le début de la série et qu'Evgeni Malkin traîne assurément quelques bobos. Mais les Penguins ont présenté une fiche de 15-6 sans l'une ou l'autre de ses vedettes, et de 4-0 sans les deux.

On aimerait bien vous dire que les acquisitions de Jarome Iginla, Brenden Morrow, Jussi Jokinen et Douglas Murray ont bousillé la chimie des Penguins. Mais avec une fiche de 8-2 dans les 10 derniers matchs, il semble que l'ajout des quatre vétérans se soit fait sans heurts.

Que reste-t-il comme source d'espoir aux Islanders? D'abord et avant tout le fait que deux des facteurs qui ont mené à la perte des Penguins l'an passé au premier tour contre les Flyers peuvent encore influencer la série.

Marc-André Fleury n'avait pas connu des séries mémorables, et en arrache au printemps depuis sa conquête de la Coupe Stanley en 2009. À chacune de ses trois dernières présences en séries, il présente une efficacité sous les ,900.

Et les Flyers avaient brassé la cage aux Penguins, qui ne sont guère plus robustes qu'en 2011-2012. La bande à Crosby peut toutefois respirer : Matt Martin et Colin McDonald peuvent distribuer les coups d'épaule, mais la liste d'agitateurs s'arrête là.

Certes, les séries se jouent sur la patinoire. Disons simplement que ça prendra une panoplie d'astres alignés pour que les Islanders rééditent un miracle comme celui de 1993.

8- Islanders de New York (24-17-7) c. 1- Penguins de Pittsburgh (36-12-0)

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