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Les électeurs islandais punissent leur gouvernement

Les électeurs islandais punissent leur gouvernement

Les électeurs islandais ont puni leur gouvernement de gauche en élisant l'opposition de centre droit samedi, alors que le pays est toujours aux prises avec les effets de la crise financière.

Le chef du Parti de l'indépendance, Bjarni Benediktsson, âgé de 43 ans a revendiqué la victoire. Son parti raflerait 21 sièges sur les 63 que comptent les six circonscriptions de l'île.

Le Parti du progrès, au centre, obtiendrait 18 sièges. Son chef, Sigmundur David Gunnlaugsson, a indiqué qu'il comptait faire partie du gouvernement. Les deux formations devraient négocier la création d'une coalition, afin d'obtenir une majorité absolue au Parlement.

Elles auront la lourde tâche de stimuler la croissance financière de l'Islande, qui traverse notamment une crise de l'endettement des propriétaires immobiliers.

Les deux partis de gauche qui formaient le gouvernement de coalition ont été sévèrement battus. L'Alliance et le Mouvement gauche-verts ne totaliseraient que 19 sièges en tout, soit la moitié de leur représentation précédente.

Leur mandat a été marqué par la rigueur budgétaire mise de l'avant par le Fonds monétaire international, qui a prêté 1,6 milliard d'euros à l'Islande entre 2008 et 2011.

Le Parti du progrès et le Parti de l'indépendance sont de vieux alliés. Ils ont dominé la vie politique islandaise pendant 30 ans, jusqu'à la crise financière de 2008. Ils sont notamment à l'origine de la réforme du système bancaire du début des années 2000, qui a mené à la faillite des institutions bancaires et plongé le pays dans la crise financière.

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