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Une banque de développement économique pour le Québec

Une banque de développement économique pour le Québec

La ministre Élaine Zakaïb a déposé mercredi à l'Assemblée nationale le projet de loi qui donnera naissance à la Banque de développement économique du Québec (BDEQ).

Mme Zakaïb, qui est la ministre déléguée à la Politique industrielle, était accompagnée du ministre des Finances du Québec, Nicolas Marceau, pour annoncer la création de cette Banque qui disposera, au total, d'une enveloppe de 8,7 milliards de dollars.

« En tout et partout, c'est 8,7 milliards, a déclaré la ministre Zakaïb en entrevue à Radio-Canada. Il y a les fonds propres d'Investissement Québec, il y a le Fonds de développement économique du Québec, qui était géré par le gouvernement. On ajoute à cela un peu plus d'un milliard et demi d'argent neuf. »

La BDEQ fournira des services financiers aux entreprises, notamment en leur accordant des prêts et des garanties de prêt.

La BDEQ, « un engagement électoral majeur du Parti québécois », a rappelé Nicolas Marceau, vise à créer des milliers d'emplois et favoriser la création et l'épanouissement des entreprises, tant en zones rurales qu'urbaines.

« La métropole et la capitale nationale auront leur stratégie propre, a expliqué Élaine Zakaïb, basée sur les grappes industrielles, pour la métropole, et sur la concertation, pour Québec. »

Ce nouvel outil de développement économique comportera trois filiales :

  1. Développement économique Québec (DEQ)
  2. Capital Émergence Québec
  3. Ressources Québec (déjà existante), plus un nouveau fonds de capital mines hydrocarbures

Un bémol de la part du Conseil du patronat

« Nous apprécions tout particulièrement l'intention du gouvernement d'adopter une approche client par rapport aux entreprises... », a fait savoir le Conseil du patronat par voie de communiqué.

Mais le Conseil du patronat met en garde le gouvernement du Québec de ne pas faire « de concurrence déloyale aux institutions financières ou aux fonds privés de capital de risque existants ».

De plus, le président du Conseil du patronat du Québec, Yves-Thomas Dorval, conseille de ne pas surestimer la capacité du secteur public dans le domaine de la gestion du capital de risque, qui est plus l'apanage du secteur privé, selon lui.

De son côté, l'Alliance pour une économie verte au Québec a salué la création de la BDEQ, disant souhaiter « que ce nouvel outil devienne le levier financier d'une accélération vers une économie verte pour le Québec ».

Elle s'est également dit satisfaite de voir que la BDEQ soutiendra tous les secteurs « tant ceux issus du secteur manufacturier plus traditionnel - surtout s'ils visent l'accroissement de la compétitivité - que ceux de la nouvelle économie ».

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