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Le rapport D'Amours n'a rien réglé, dit le maire Labeaume

Le rapport D'Amours n'a rien réglé, dit le maire Labeaume

Le maire de Québec, Régis Labeaume, accueille favorablement le rapport D'Amour sur l'avenir du système de retraite québécois, mais il n'en démord pas : les Villes devraient se voir octroyer davantage de moyens légaux pour faire face aux syndicats.

Selon lui, l'analyse faite par des experts du rapport D'Amours donne raison à son administration, qui souhaite octroyer plus de pouvoirs aux Villes pour renflouer rapidement le déficit des caisses de retraite.

Cependant, ajoute-t-il, ce rapport ne donne pas d'outils légaux aux Villes pour changer les règles. Le maire explique que les négociations avec les syndicats achopperont si le gouvernement ne donne pas plus de pouvoirs aux Villes pour rétablir un certain rapport de force.

Régis Labeaume ne croit pas que les syndicats accepteront de négocier de bonne foi.

Selon lui, les Villes aux prises avec le problème du déficit des caisses de retraite sont toujours dans un cul-de-sac.

Le rapport du comité d'experts présidé par Alban D'Amours, déposé la semaine dernière, propose notamment de protéger les régimes de retraite à prestations déterminées, mais recommande qu'ils soient restructurés.

Il donne cinq ans aux Villes et aux syndicats pour s'entendre. Les experts insistent sur un point : cette entente passe par la négociation.

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