Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Keystone: Joe Oliver écarte les craintes de l'agence américaine d'environnement

Keystone: Joe Oliver écarte les craintes de l'agence américaine d'environnement
CP

OTTAWA - Le ministre fédéral des Ressources naturelles, Joe Oliver, ne voit pas pourquoi il devrait modifier les protections environnementales canadiennes pour tenter de convaincre les États-Unis d'approuver le projet d'oléoduc Keystone.

Et ce, en dépit d'une lettre de l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA), qui suggère à Ottawa de revoir ses arguments.

Le ministre Oliver en est cette semaine à son quatrième séjour aux États-Unis pour vanter le projet d'oléoduc, ses avantages énergétiques et l'intendance environnementale qu'assurerait le Canada si les autorités américaines donnaient leur feu vert à Keystone.

M. Oliver a soutenu que l'EPA n'était qu'un joueur parmi plusieurs autres dans le dossier, et qu'au final, ce serait le département d'État — par ailleurs favorable au projet de pipeline —, qui aurait le dernier mot. Il a ajouté être en accord avec l'analyse du département d'État américain, qui estime que le projet Keystone est une manière plus écologique que d'autres méthodes pour transporter le bitume albertain sans hausser, du même coup, les émissions de gaz à effet de serre.

Les détracteurs du projet ont toutefois soutenu que l'agence tentait plutôt d'envoyer le message que le Canada devrait agir de façon plus dynamique dans le contrôle des émissions, et que l'approbation du projet d'oléoduc était en jeu.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.