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Damas de nouveau accusé d'avoir utilisé des armes chimiques

Damas de nouveau accusé d'avoir utilisé des armes chimiques

Au moment où les ministres des Affaires étrangères de l'OTAN se réunissaient mardi à Bruxelles, un militaire israélien a accusé le régime de Damas d'avoir utilisé des armes chimiques le mois dernier pour écraser l'insurrection.

C'est la première fois qu'un responsable israélien haut placé accuse le régime de Bachar Al-Assad d'avoir eu recours à des armes non conventionnelles, ce que Damas nie formellement.

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou ne serait cependant pas « en mesure » de confirmer ces « allégations », selon le secrétaire d'État américain John Kerry, qui lui a parlé au téléphone. « Je ne sais pas pour l'instant quels sont les faits et personne ne le sait », a-t-il affirmé.

Le brigadier général Itai Brun, le responsable des activités de recherche et d'analyse pour les renseignements militaires israéliens, a déclaré à l'occasion d'une rencontre sur la sécurité à Tel-Aviv que le régime Al-Assad a utilisé des armes chimiques à de nombreuses reprises.

Il mentionne notamment des incidents déjà rapportés par la France et le Royaume-Uni près de Damas, le mois dernier.

Le général Brun croit que du gaz sarin a été utilisé lors de certaines attaques.

L'OTAN se fait vigilante

Entre-temps, les ministres des Affaires étrangères des 28 pays de l'OTAN réunis à Bruxelles ont réaffirmé leur « vigilance » face à l'aggravation du conflit syrien, en particulier devant le risque d'une utilisation d'armes chimiques par les forces du régime.

John Kerry a pour sa part insisté pour que les membres de l'OTAN soient prêts à réagir dans le cas où la Syrie aurait effectivement utilisé des armes chimiques.

L'administration du président américain Barack Obama a prévenu à de nombreuses reprises que l'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien changerait complètement la donne. Mardi, la Maison-Blanche a toutefois indiqué que les États-Unis n'étaient pas « parvenus à la conclusion » que Damas avait agi de la sorte.

Le gouvernement syrien soutient pour sa part que ce sont les rebelles qui utilisent des armes chimiques. Selon le ministre syrien de l'Information, Omran Al-Zoabi, 16 personnes ont péri à la suite de tirs de roquette contenant du gaz létal.

Avec des informations de Frédéric Nicoloff

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