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Échec de la téléprésence : le Centre des congrès de Québec veut être remboursé

Échec de la téléprésence : le Centre des congrès de Québec veut être remboursé

Le Centre des congrès de Québec exige d'être remboursé par le gouvernement du Québec pour les sommes qu'il a investies dans un système de téléconférence ayant à peine servi et qui vient tout juste d'être abandonné.

Selon le quotidien Le Soleil, Québec a englouti près de 1,5 million de dollars dans l'aventure de la « téléprésence », un système de téléconférence reliant le Centre des congrès de Québec au Palais des congrès de Montréal.

À l'origine, ce système devait servir aux fonctionnaires, aux ministres et aux sous-ministres pour leur réunion. Il devait également servir aux représentants du secteur privé.

Le projet était piloté par Centre des services partagés du Québec (CSPQ), pour lequel le Centre des congrès de Québec a dû investir 177 000 $. Cet argent a été consacré, entre autres, à l'aménagement d'une salle dotée d'équipements afin de permettre le fonctionnement du système de téléconférence.

Or, le 10 avril dernier, le CSPQ a décidé d'abandonner le projet, car il ne serait pas rentable.

Manque de publicité

« Tout ça tombe à l'eau », se désole Pierre-Michel Bouchard, président-directeur général du Centre des congrès de Québec. Ce dernier impute l'échec de la « téléprésence » au fait que le système n'a jamais été publicisé par le gouvernement du Québec. « La mise en marché ne s'est pas faite [...] Ça n'a pas été marketé, à notre avis, de façon satisfaisante », déplore M. Bouchard.

Ce dernier ajoute que les équipements qui ont été installés au Centre des congrès de Québec ne pourraient pas être rentabilisés uniquement en invitant des représentants du secteur privé à s'en servir.

« Le prix de la bande passante est important, et sans le volume que nous apportait le gouvernement [...], je pense que c'est beaucoup moins rentable à ce moment-là », dit M. Bouchard.

« C'est impossible pour nous et le Palais des congrès de Montréal de mettre ça juste au privé pour l'instant. Ça prenait une utilisation amortissable au départ », conclut le président-directeur général du Centre des congrès de Québec.

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