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Bahreïn : manifestations en marge du Grand prix

Bahreïn : manifestations en marge du Grand prix

Policiers et manifestants s'affrontent depuis vendredi à Bahreïn, en marge du Grand prix de Formule 1 qui a lieu dimanche.

L'événement est dénoncé comme une vitrine internationale offerte à la famille royale sunnite, accusée par la majorité chiite de monopoliser le pouvoir et de violer les droits de l'homme.

Certains manifestants ont bloqué des routes dimanche matin autour de la capitale, Manama, et la police a fait usage de gaz lacrymogènes dans un lycée de la ville où les élèves manifestaient, rapporte le Centre bahreïni des droits de l'homme.

De nombreuses voitures de police et deux véhicules blindés ont été déployés le long de la route reliant la capitale au circuit de Formule 1.

Samedi également, des protestataires ont bloqué des rues, incendié des pneus et jeté des pierres sur les forces de l'ordre, qui ont tiré des grenades lacrymogènes dans plusieurs villages autour de Manama.

Toujours selon le Centre bahreïni des droits de l'homme, six personnes ont été blessées par balle samedi dans le village de Djidhafs et deux autres manifestants ont été battus par la police dans la zone de Sanabis, à l'ouest de Manama.

Le ministère de l'Intérieur affirme quant à lui que « tout est normal ».

Interrogé par des journalistes sur le circuit de Sakhir, qui accueille la course, le prince héritier a exprimé samedi l'espoir de voir aboutir le « dialogue national » engagé avec l'opposition.

« Des discussions ont lieu, c'est l'important. Et toutes les parties ont l'opportunité d'exposer leurs griefs, ce qui est essentiel », a dit le prince Salman al Khalifa, qui s'exprime rarement devant la presse.

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