À la suite des heurts entre forces de l'ordre et opposants au régime, Bernie Ecclestone a admis que les dirigeants du royaume de Bahreïn font une erreur.
« Dans un sens, le gouvernement est stupide d'organiser un Grand Prix de F1, et de donner une plate-forme aux opposants qui peuvent se faire entendre, a-t-il dit au micro de la BBC, samedi. Ce n'est pas à nous [ndlr : la famille F1] d'influencer les politiques, en bien ou en mal. C'est un beau circuit, la course est intéressante, et tout le monde semble être content. C'est pour cela qu'on revient. »
Mais le dirigeant du circuit F1 sent la responsabilité de discuter avec tous les responsables politiques invités dans le paddock. Il s'est fait un point d'honneur de venir à Bahreïn, alors que le président de la FIA Jean Todt n'avait pas prévu faire le déplacement au royaume de Bahreïn.
« Le week-end de F1 permet aux adversaires politiques de se parler, et de tenter de régler les problèmes, a précisé M. Ecclestone. J'ai parlé au chef de l'opposition après la qualif. »
« Nous ne sommes pas ici pour juger de la façon dont le pays est mené, a prévenu le Britannique. Les droits humains, c'est aussi le respect des règles en place, de la part des visiteurs comme des habitants », a conclu Bernie Ecclestone.