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Femmes autochtones disparues : des provinces pour une commission d'enquête

Femmes autochtones disparues : des provinces pour une commission d'enquête

Des ministres provinciaux et territoriaux des Affaires autochtones ont uni leurs voix à celles de groupes autochtones nationaux pour demander la tenue d'une enquête publique pan-canadienne sur la violence envers les femmes autochtones.

Des ministres de plusieurs provinces et territoires participaient mercredi à une séance de travail sur la question des femmes autochtones disparues ou assassinées à l'Hôtel Fort Garry de Winnipeg.

Malgré cet appui, les Premières Nations affirment devoir rester vigilantes puisque le gouvernement fédéral s'est jusqu'à présent montré peu ouvert sur la question.

« Le gouvernement refuse de recevoir les rapporteurs spéciaux des Nations unies et de l'organisation des États américains. Pensez-vous qu'il va être en mesure d'accéder à cette demande dans laquelle on encourage ou oblige le gouvernement fédéral à aller vers une enquête nationale ? Je ne suis pas naïve », a affirmé la présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada, Michèle Audette.

Mme Audette considère néanmoins cette décision des provinces comme un pas dans la bonne direction, car « politiquement, c'est un outil en or pour femmes autochtones du Canada », a-t-elle expliqué.

Les délégués des provinces et des Premières Nations ont convenu de se rencontrer de nouveau à Winnipeg en novembre prochain pour assurer un suivi à cette revendication.

Des centaines de femmes autochtones ont été portées disparues ou assassinées au cours des dernières décennies et des groupes croient que seule la tenue d'une commission d'enquête nationale permettrait de faire la lumière sur ces drames.

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