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Les Ardennes avant l'Italie

Les Ardennes avant l'Italie

Ryder Hesjedal amorce dimanche une semaine importante dans sa préparation en vue de la défense de son titre au Tour d'Italie.

Le Canadien disputera successivement les trois classiques ardennaises : Amstel Gold Race (dimanche), Flèche wallonne (mercredi) et Liège-Bastogne-Liège (21 avril).

Trois courses dans lesquelles il a connu du succès au cours des dernières années (2e Amstel Gold Race en 2010, 9e à Liège en 2012). Mais avant les résultats, c'est le Giro qui compte, même si la forme actuelle lui laisse croire qu'il pourra se distinguer au cours de la semaine.

« C'est un peu comme l'an dernier. Je vais suivre le plan et je serai à un bon niveau dans les Ardennes, a dit Hesjedal au site Cyclingnews. Je me sens bien, j'ai quelques courses par étapes dans les jambes. Le but principal cependant dans les Ardennes est d'obtenir un bon résultat pour l'équipe. Si c'est moi, tant mieux. Si c'est quelqu'un d'autre, ça n'a pas d'importance. »

Des résultats qui seraient les bienvenus pour la formation Garmin-Sharp après des performances décevantes sur les pavés du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix. Le Britanno-Colombien n'y voit toutefois pas l'objet de pression supplémentaire!

« De la pression, il y en a toujours. Mais des incidents se produisent aussi et des coureurs tombent malades, alors les résultats ne suivent pas. C'est un sport difficile et il n'y a que trois places sur le podium. »

Hesjedal, lui, sait que les Ardennes ne sont qu'une étape dans la poursuite de son ambition ultime : conserver sa couronne à Milan le 26 mai. Sauf que son statut a changé par rapport à l'an dernier où il s'amenait comme un lointain prétendant.

« C'est une grande motivation et il y a une grande fierté d'avoir accompli ce que j'ai accompli jusqu'à présent dans ma carrière. Je suis satisfait, mais j'ai encore la motivation de m'améliorer, a indiqué le coureur de 32 ans. Être un athlète change votre vie, et gagner le Giro s'avère un événement marquant dans votre carrière. Mais je m'entraîne encore fort tous les jours. Je suis toujours le même coureur et les choses ne sont pas plus faciles. »

Un peloton relevé

Cette année, Hesjedal se frottera à l'un des meilleurs pelotons des dernières années au Tour d'Italie. Alberto Contador ayant fait du Tour de France son objectif principal, plusieurs de ses adversaires se sont tournés vers le premier grand tour de la saison.

C'est le cas des deux derniers gagnants de la Grande Boucle : Bradley Wiggins (2012) et Cadel Evans (2011), sans oublier les Italiens Michele Scarponi, Ivan Basso, Vincenzo Nibali, les Espagnols Samuel Sanchez et Joaquim Rodriguez, dauphin de Hesjedal à Milan, ainsi que le Néerlandais Robert Gesink.

« C'est tout un plateau. C'est bon pour la course et la compétition. Est-ce que ce sera plus difficile? La course est déjà assez difficile. Pourrai-je mieux courir qu'en 2012 et ne pas triompher? C'est une possibilité et on verra comment la course se déroulera. L'an dernier, j'ai eu le dessus sur le numéro un mondial (Rodriguez) dans un âpre duel quotidien. Il n'y a jamais de raccourci pendant une course éprouvante. »

La réponse le 26 mai.

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