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Les agriculteurs pourraient manquer de main-d'oeuvre

Les agriculteurs pourraient manquer de main-d'oeuvre
Radio-Canada.ca

Les producteurs agricoles québécois craignent de manquer de main-d'oeuvre ce printemps en raison de retards dans le processus d'émission des visas de centaines de travailleurs guatémaltèques.

La Fondation des entreprises en recrutement de main-d'oeuvre agricole (FERME), l'organisme responsable du recrutement à l'étranger, a annulé deux vols, les 13 et 17 avril, qui devaient permettre à jusqu'à 500 Guatémaltèques de venir travailler dans les champs québécois pour la saison.

Les retards dans la délivrance des visas s'expliquent par la volonté du gouvernement fédéral de revoir le programme de travailleurs étrangers temporaires, dit l'organisme. « Juste avant Pâques, c'est là qu'on a appris qu'Immigration Canada stoppait l'émission des visas et revoyait tout son processus administratif. Alors le timing pour le milieu agricole était assez catastrophique », explique le directeur général de FERME, Denis Hamel.

Louis Gauthier, directeur général des Fraises de l'île d'Orléans, assure que s'il manque ne serait-ce qu'un ou deux travailleurs dans un champ, cela peut s'avérer très problématique. À l'ère de la mécanisation, un nombre minimum de travailleurs doivent pouvoir accompagner les machines qui font la plantation, souligne M. Gauthier.

Heureusement pour les agriculteurs qui reposent sur la main-d'uvre étrangère, les travailleurs qui viennent du Mexique ne sont pas touchés par les retards dans les émissions de visas. Les Mexicains viennent au Canada en vertu d'un programme différent, dont les règles sont plus souples.

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