Pauline Marois a affirmé jeudi que les procureurs de son gouvernement examinent les coûts à récupérer liés aux malversations dans l'octroi de contrats publics, dévoilés pendant les travaux de la commission Charbonneau.
Les procureurs se penchent sur la portion des coûts qui peuvent être récupérés en accumulant les preuves qui leur permettraient d'entamer des procédures auprès des entreprises visées, a expliqué la première ministre à l'Assemblée nationale.
François Legault, chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), l'a interpellée plusieurs fois au cours des derniers jours, pour l'amener à entamer des poursuites civiles dans le but de récupérer les sommes versées en trop à cause de la collusion et de la corruption.
Le chef de la CAQ a rappelé que certains témoignages avaient fait état de prix gonflés de 20 % entre 2004 et 2009 pour un montant de 350 millions de dollars.
Pauline Marois a pour sa part indiqué que des procureurs de son gouvernement suivent de près les travaux de la commission Charbonneau et ont pour mandat de déterminer si des recours légaux peuvent être entamés.