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Grippe aviaire : l'OMS veut dépêcher une équipe en Chine

Grippe aviaire : l'OMS veut dépêcher une équipe en Chine

L'Organisation mondiale de la Santé discute avec Pékin de l'envoi d'experts internationaux en Chine en réaction à l'émergence d'une nouvelle souche de grippe aviaire qui a déjà infecté 24 personnes, faisant 7 morts.

Un retraité de 64 ans est devenu la plus récente personne à succomber au virus de la grippe aviaire A(H7N9), ont indiqué lundi les autorités municipales de Shanghaï. L'homme est décédé dimanche soir, une semaine après l'apparition des premiers symptômes.

Le directeur de l'OMS en Chine, Michael O'Leary, a expliqué aux journalistes lundi que l'agence onusienne croit la Chine capable de gérer la situation elle-même, mais qu'un intérêt international croissant envers le virus pourrait justifier l'envoi d'une équipe médicale.

Il a rappelé que l'OMS est notamment responsable d'assurer la transmission de données entre la Chine et le reste de la planète.

Un autre porte-parole de l'OMS, Gregory Hartl, a indiqué que les autorités chinoises ont lancé une initiative de dépistage du virus H7N9 à travers le pays.

Cet effort pourrait permettre de déterminer si le virus est présent ailleurs au pays, où seulement dans les quatre provinces orientales où il a été dépisté à ce jour.

L'OMS et la Chine collaborent aussi pour déterminer dans l'organisme de quel animal le virus se cache dans la nature. Plus de 11 000 échantillons ont été analysés jusqu'à présent.

À ce jour, le virus H7N9 a été retrouvé dans des pigeons, des cailles et des poulets. Sa détection demeure toutefois problématique, puisqu'il ne rend pas malade et ne tue pas les volatils qui le contractent.

De nouveaux cas d'infection

En plus du dernier décès à Shanghaï, la Chine a fait état lundi de trois autres infections au virus H7N9, portant le total à 24. Toutes les infections ont été détectées dans l'est du pays.

Les scientifiques chinois ont entrepris de développer un vaccin contre le virus H7N9, mais un responsable a indiqué qu'il pourrait ne pas être nécessaire si le virus ne se manifeste que sporadiquement et qu'il ne semble pas se transmettre d'un humain à un autre.

Le ministère chinois de l'Agriculture a ordonné à Shanghai d'interrompre son commerce de volailles vivantes et d'abattre tous les oiseaux dans les marchés où le virus a été détecté.

Les capitales des provinces de Zhejiang et de Jiangsu ont également suspendu les ventes de volailles vivantes après que des cas d'infection au virus H7N9 eurent été découverts sur leur territoire respectif.

Associated Press

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