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L'enfer des pavés

L'enfer des pavés

Quatre Québécois prendront part dimanche à la 111e édition de la classique Paris-Roubaix.

David Veilleux (Europcar), Dominique Rollin (Française des Jeux), Hugo Houle (AG2R-La Mondiale) et Guillaume Boivin (Cannondale) tenteront de survivre aux terribles pavés de l'« Enfer du Nord ». Ce sera une première participation à la classique flandrienne pour Houle et Boivin.

À ce plus important contingent québécois à prendre le départ de cette classique s'ajoute le Canadien Svein Tuft (Orica GreenEdge).

Veilleux, 25e en 2011 et 47e en 2012, tâchera d'accompagner son équipier Sébastien Turgot, 2e l'an dernier, jusqu'au final dans le vélodrome de Roubaix. Rollin en sera, quant à lui, à sa quatrième participation à l'épreuve. Son meilleur résultat est une 33e place en 2010.

Il serait toutefois étonnant que le peloton s'amène regroupé dans le vélodrome. Mythique, celle qu'on surnomme parfois « la reine des classiques » est reconnue pour sa difficulté. Longue de 255 km, la course emprunte pas moins de 27 secteurs pavés, au cours desquels les crevaisons, les chutes et les blessures sont fréquentes.

Cancellara, le favori

Avec le retrait de Tom Boonen, champion l'an dernier et quadruple vainqueur de la classique, le coureur suisse Fabian Cancellara (RadioShack) fait figure de favori. Boonen s'est fracturé une côte dimanche dernier, durant le Tour des Flandres. Cancellara a triomphé deux fois à Roubaix, la dernière fois en 2010.

Vainqueur du Tour des Flandres, le Suisse pourrait cependant être quelque peu diminué par deux chutes survenues cette semaine, au Grand Prix de L'Escaut mercredi et à l'entraînement sur les pavés de Paris-Roubaix jeudi.

« Ces accidents ne sont évidemment pas l'idéal pour Roubaix mais nous restons concentrés, a déclaré Cancellara après sa deuxième chute. Il faut une part de chance. Certaines années, on n'a pas une seule crevaison, d'autres fois, on peut crever cinq fois ».

Cancellara ne refuse pas le statut de favori, mais il souligne que l'épreuve n'est pas courue d'avance.

« Beaucoup de gens me voient comme le favori unique pour la course, mais nous verrons comment ça va se passer. Je vois plusieurs scénarios possibles. Beaucoup d'équipes sont fortes: Sky, BMC, Lotto, Omega (Pharma). Tous vont courir pour gagner... et nous aussi », a ajouté Cancellara.

Sur les pavés, tout est possible. Peut-être même un petit miracle canadien.

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