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Al-Assad prévient que sa chute déstabiliserait le Moyen-Orient

Al-Assad prévient que sa chute déstabiliserait le Moyen-Orient

Tandis que les roquettes continuaient à tomber sur la Syrie vendredi, le président Bachar Al-Assad prévenait dans une entrevue télévisée que la chute de son régime ou l'éclatement du pays provoqueraient une instabilité, un « effet domino », qui secouerait le Moyen-Orient pendant des années.

Le leader controversé a déclaré sur les ondes d'une chaîne télévisée turque que la Syrie était « entourée de pays qui aident des terroristes et leur permettent de pénétrer en Syrie ».

Du même souffle, il a accusé la Turquie de soutenir sciemment les rebelles en disant ignorer si son voisin, la Jordanie, les appuyait délibérément. L'entrevue a été diffusée vendredi soir, mais tournée trois jours plus tôt.

Des combats incessants

Des roquettes ont été lancées vendredi sur une banlieue disputée du nord-est de Damas, faisant au moins cinq morts et emprisonnant de nombreuses victimes sous les décombres, pendant que les combats se poursuivaient ailleurs dans la capitale.

L'attaque contre le quartier de Barzeh, où les rebelles qui cherchent à renverser le régime de Bachar Al-Assad sont très actifs, survient après des jours de combats féroces dans le secteur.

Les militants affirment que les roquettes ont explosé jeudi soir et vendredi matin dans un secteur résidentiel de Barzeh. L'opposition accuse l'armée syrienne d'avoir tiré 14 roquettes, emprisonnant de nombreuses victimes - dont des enfants - dans les ruines.

Trois enfants, une femme et un homme âgé auraient été tués.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), à Londres, s'est fait plus prudent. Il évoque une seule victime et dit ne pas savoir qui a tiré ces roquettes.

Le quartier de Barzeh se trouve à proximité de celui d'Esh el-Wirwar, une banlieue de Damas habitée principalement par des alaouites - le groupe ethnique auquel appartient le président Assad - et des volontaires de l'armée syrienne. Le quartier est fréquemment attaqué par l'insurrection.

Par ailleurs, du côté de Genève, vendredi, les Nations unies ont prévenu que le nombre de civils qui trouvent refuge en Jordanie doublerait pour passer à environ 1,2 million d'ici la fin de l'année.

La porte-parole de l'UNICEF, Marixie Mercado, a déclaré que l'agence onusienne pour les réfugiés tentait tant bien que mal d'absorber l'afflux incessant de réfugiés. « Les besoins explosent de façon exponentielle, et nous n'avons plus de ressources », s'est-elle désolée.

Associated Press

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