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Israël: mort de deux Palestiniens

Israël: mort de deux Palestiniens

Les troubles déclenchés par la mort d'un détenu palestinien dans une prison israélienne, plus tôt cette semaine, ont fait deux victimes dans les Territoires palestiniens.

Les corps de deux adolescents, âgés d'environ 17 ans, ont été découverts dans le nord de la Cisjordanie, mercredi et jeudi. Selon des sources médicales et palestiniennes, les garçons auraient été tués par des tirs israéliens alors qu'ils lançaient des pierres vers un barrage routier militaire, près de la ville de Tulkarem. Il y aurait également un blessé.

L'armée israélienne a confirmé la découverte d'un corps jeudi.

Jeudi, les sirènes ont retenti dans le sud d'Israël, après que des roquettes eurent été tirées de Gaza. Il n'y aurait pas de blessés, selon une source militaire israélienne.

Vers l'Intifada?

Les manifestations se sont poursuivies en Cisjordanie après l'annonce du décès de Maisara Abou Hamdiyeh, un détenu de 64 ans emprisonné en Israël depuis 2002 pour tentative de meurtre. Le Palestinien aurait succombé à un cancer de la gorge, mais plusieurs groupes palestiniens et arabes, dont l'Autorité palestinienne et la Ligue arabe, ont attribué sa mort au gouvernement israélien, qu'ils accusent de négligence.

L'avocat du défunt a déclaré que son client se plaignait de douleur à la gorge depuis plusieurs mois, mais n'avait pas reçu de soins appropriés avant janvier dernier, lorsque les tumeurs cancéreuses ont été détectées.

Mardi et mercredi, des tirs de roquettes provenant de la bande de Gaza et revendiqués par une organisation salafiste palestinienne a provoqué les représailles de l'armée israélienne. Des frappes aériennes ont eu lieu dans des secteurs peu habités de la bande de Gaza.

Il s'agissait des premiers raids de l'armée israélienne sur Gaza depuis la conclusion d'un cessez-le-feu, en novembre dernier, survenue après plus d'une semaine d'affrontements meurtriers.

La ville d'Hébron, dont était originaire le Abou Hamdiyeh, a été la plus touchée par les manifestations. Les institutions publiques ont même été fermées, mercredi, par crainte de violences. La situation ne risque pas de se stabiliser jeudi, alors que les funérailles du détenu seront célébrées à Hébron.

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