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Réactions à la stratégie de gouvernance souverainiste

Réactions à la stratégie de gouvernance souverainiste

Les partis d'opposition à Québec sont unanimes pour critiquer la décision du gouvernement Marois de créer une commission nationale qui se déplacera partout dans la province pour examiner les impacts de la réforme fédérale de l'assurance-emploi.

En point de presse, le porte-parole caquiste en matière d'emploi et de solidarité sociale, Sylvain Lévesque, a dénoncé la création d'une « structure supplémentaire » au coût de 1,5 million de dollars au lieu de s'appuyer sur l'expertise des fonctionnaires du ministère du Travail.

Pour sa part, le porte-parole en matière d'affaires intergouvernementales canadiennes, Éric Caire, a de nouveau critiqué le choix de Gilles Duceppe à titre de président de la commission.

La Coalition avenir Québec (CAQ) estime qu'une commission parlementaire aurait été moins coûteuse et plus efficace que ce « comité partisan ».

Un « comité voué à l'échec », dit le PLQ

Le whip en chef de l'opposition officielle, Laurent Lessard, a de son côté décrié l'« utilisation partisane des fonds publics » et « la nomination des petits amis. » « C'est le retour de la caravane péquiste qui fait le tour de la souveraineté », a ajouté M. Lessard, qui soutient que la commission est « vouée à l'échec. »

Selon le Parti libéral du Québec (PLQ), il aurait plutôt fallu chercher à bâtir une coalition avec les autres provinces pour établir un rapport de force avant de négocier avec le gouvernement fédéral.

Du côté d'Ottawa, le ministre des Transports, Denis Lebel, a affirmé que son gouvernement n'était pas intéressé « par les vieilles chicanes ». « Le gouvernement Marois a un plan de gouvernance souverainiste, alors que nous avons un plan d'action économique pour créer des emplois et de la croissance partout au Canada », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le Mouvement action chômage de Montréal (MAC) a critiqué la stratégie québécoise, accusant le gouvernement d'abandonner la lutte « contre le saccage de l'assurance-chômage » pour donner la priorité à « son illusoire projet de rapatriement du régime au Québec » et à son projet souverainiste.

Québec à la défense des chômeurs

Le gouvernement du Québec a dévoilé mercredi les détails de sa stratégie pour s'opposer à la réforme de l'assurance-emploi de Stephen Harper.

La Commission nationale d'examen sur la réforme de l'assurance-emploi disposera d'un budget de 1,5 million de dollars pour mener à bien ses travaux. Elle devra déposer son rapport final avant le 30 novembre.

L'ex-chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, et l'ancienne ministre péquiste Rita Dionne-Marsolais coprésideront cette commission. Ils seront épaulés par deux experts, Michel Bédard, actuaire en chef du programme fédéral d'assurance-emploi de 1991 à 2003, et Yvon Boudreau, ex-sous-ministre qui a notamment été responsable d'Emploi-Québec.

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