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« Je suis prêt pour un nouveau défi » - Guy Boucher

« Je suis prêt pour un nouveau défi » - Guy Boucher

Dix jours après avoir été congédié par le Lightning de Tampa Bay, Guy Boucher se sent de nouveau d'attaque.

L'entraîneur québécois est prêt à étudier les offres, et ce, de la part d'équipes de la Ligue nationale, mais aussi d'Europe.

« La semaine dernière, ça été un peu plus difficile. On a surtout géré les émotions au niveau de la famille. Mais cette semaine, c'est très clair que je suis prêt à me lancer dans une nouvelle aventure, a déclaré le Québécois âgé de 41 ans à La Presse Canadienne. J'ai toute ma tête à moi. Je suis prêt pour un nouveau défi. »

Boucher est revenu sur son congédiement. Celui-ci est survenu au cours d'une discussion « très brève », mais empreinte de respect avec le directeur général Steve Yzerman.

« Steve et moi, ça s'est toujours passé dans le respect. Il n'y a jamais eu de problème entre lui et moi en trois ans. On n'a jamais eu besoin de lever le ton. Et cela a été la même chose (lors du congédiement) », a indiqué Boucher, qui a quand même reconnu avoir été « un peu surpris » qu'on le congédie, parce qu'il n'avait « jamais vécu ça ».

La LNH ou l'Europe

Boucher n'a pas voulu dire s'il a été approché par d'autres équipes, mais il s'est dit ouvert à différents scénarios. Alors que d'autres entraîneurs sont retournés dans la Ligue américaine ou même dans la LHJMQ afin de mieux revenir au plus haut niveau, l'ancien entraîneur des Voltigeurs de Drummondville et des Bulldogs de Hamilton a dit ne pas être rendu là dans sa démarche.

« En ce moment, la Ligue nationale est la meilleure ligue au monde, la plus intéressante. Par contre, il y a l'Europe et différents pays », a noté celui qui a joué en France avec le Viry-Châtillon pendant sa carrière de joueur.

« Mon épouse a beaucoup de famille là-bas, alors ce sont là des possibilités qu'on a déjà envisagées dans le passé. Ça reste une possibilité attrayante. Mais pour l'instant, la Ligue nationale, c'est le niveau où je suis rendu.

« Loin de moi l'idée de cracher sur les autres niveaux, mais en ce moment, il me reste une année de contrat à Tampa. Je vais prendre le temps qu'il faut pour évaluer tout ça et voir les offres qui se présentent. »

Boucher, qui a trois enfants, précise que la suite de sa carrière dépendra du bien-être de sa famille.

« Si c'est bon pour ma carrière et pas bon pour ma famille, je vais toujours y aller du côté de la famille », a-t-il affirmé.

Le Québécois s'est dit fier d'être venu, au printemps 2011, « à six minutes » d'atteindre la finale de la Coupe Stanley. Mais aussi d'avoir permis à bien des joueurs du Lightning d'atteindre le maximum de leur potentiel pendant ses deux saisons et demie passées à Tampa. Il a mentionné à ce titre Steven Stamkos et Martin St-Louis, mais aussi Tom Pyatt et Benoît Pouliot.

« C'était là un des buts de l'organisation », a souligné Boucher, qui a seulement déploré le fait que, même si une organisation ébauche un plan à long terme, elle oblige néanmoins son entraîneur à obtenir des résultats à court terme.

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