La pratique du camping a généré des retombées économiques de plus d'un milliard de dollars l'année dernière au Québec. Voilà ce qui ressort d'une étude de la Chaire de tourisme de l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
La moitié des retombées concerne les frais de séjour. L'autre moitié est liée aux dépenses associées à l'achat et à l'entretien de l'équipement. L'étude de la Chaire de tourisme de l'UQAM révèle également que 12 000 emplois sont liés à ce loisir dans la province.
Claude Péloquin, directeur des études à la Chaire de tourisme de l'UQAM, se réjouit de voir que le camping est de plus en plus pratiqué.
« C'est un secteur d'activité qui est quand même en bonne santé. Un Québécois sur quatre a fait du camping au cours des 12 derniers mois. Donc, on parle d'un taux de pratique de 25 %, ce qui est quand même une bonne évolution », note-t-il.
Parmi les tendances à surveiller, l'étude de la Chaire de tourisme de l'UQAM note que le prêt-à-camper, qui allie plein air et confort, et parfois même camping de luxe, gagne en popularité chez les Québécois.
« On va voir de plus en plus d'unités prêt-à-camper sur les terrains de camping. Ça permet à des terrains de camping de prolonger la saison d'un peu plus tôt au printemps et d'un peu plus tard à l'automne », dit Louis Jean de l'Association Camping Québec.