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«Il était une fois les Boys»: Le tournage du cinquième volet de la série mythique (PHOTOS)

«Il était une fois les Boys»: aux origines de la légende (PHOTOS)
Ismaël Houdassine

Le tournage du cinquième volet de la série mythique Les Boys se termine cette semaine à Montréal. Intitulé Il était une fois les Boys, cet épisode nous projette près de quarante ans en arrière, lorsque les hockeyeurs de la fameuse ligue de garage étaient des adolescents. Les rôles de Stan, Bob et Méo sont défendus par des acteurs plus jeunes alors que les Rémy Girard, Pierre Lebeau, Marc Messier et Luc Guérin incarnent les aïeuls des «jeunes boys». Nous avons rencontré les artisans du film.

Le rendez-vous est donné à la Taverne Magnan sur la rue Saint-Patrick à Montréal. À l’intérieur, le décor a été spécialement modifié pour rappeler les années 60. L’équipe est parée pour filmer l’une des dernières séquences d’un tournage hivernal qui aura duré près d’un mois. «C’est un film différent de ce qu’on a fait jusqu’ici avec Les Boys. L’ensemble demeure toujours drôle, mais il va y avoir de l’émotion», prévient Richard Goudreau, qui signe la réalisation ainsi que le scénario.

Le long métrage se situe en 1965, pendant les vacances de Noël. «C’est l’époque des bancs de neige, des lumières le soir, de la cabane où l’on mettait les patins et où l’on jouait le hockey sur les patinoires extérieures», raconte le réalisateur sur un ton nostalgique.

Il était une fois les Boys se veut donc le «prequel» aux premiers films. «Avec cette œuvre, je voulais surtout m’arrêter sur les origines de la série. Qui sont les Boys? Qu’est-ce qui fait que Stan, Bob, Méo et Jean-Charles sont devenus de si grands amis? Je pense qu’il était temps de raconter cette histoire», lance-t-il.

Les Boys en mode adolescence

La caméra est posée dans la cuisine de la taverne. C’est là où travaille Fred, l’oncle de Stan. Les acteurs sont sur le point de jouer une scène importante où l’on s’apprête à fêter une victoire après un match difficile. «J’entretiens des liens très fort avec mon neveu. Il est élevé seul par sa mère depuis qu’il a perdu son père alors, pour le soutenir, je l’engage à la taverne comme plongeur. Stan, c’est un amoureux de hockey, un sport qui est toute sa vie. Ainsi, on apprend beaucoup de chose sur lui comme sa vie sociale et son environnement familial», explique Rémy Girard qui joue maintenant l’oncle après avoir interprété Stan pendant 15 ans.

Stan est incarné par le nouveau venu Simon Pigeon. «Comme tous les garçons du film, j’ai participé à un concours pour obtenir le rôle. Ensuite j’ai passé les auditions et lorsqu’on m’a finalement appris que j’étais choisi, j’ai tout simplement eu du mal à y croire», explique-t-il.

Même si jusqu’ici il n’avait pas d’expérience en tant qu’acteur, le jeune homme de quinze avoue n’avoir pas eu trop de difficulté à jouer son personnage: «J’ai grandi avec la série télévisée et j’ai vu tous les films au cinéma. Dès que j’ai enfilé les gants et les patins, je me suis mis tout de suite dans la peau de Stan. Avant, je voyais cela de l’extérieur et maintenant, savoir que je fais partie de l’histoire des Boys, c’est tout simplement fantastique.»

Il reste que Simon a pris son rôle très au sérieux. «Il fallait que je garde à l’esprit que je jouais Stan dans sa jeunesse. Il y avait des traits de caractère qu’il fallait respecter. Au bout du compte, je pense avoir bien surmonté le défi», dit-il.

En ce qui concerne Maxime Desjardins-Tremblay, le jeune qui joue Méo, le travail a été d’une autre nature: «Je suis le goon de l’équipe. C’est pourquoi j’ai dû énormément me pratiquer sur la glace afin de rendre mon personnage crédible. J’ai suivi tous les conseils qu’on pouvait me donner.»

Dans le film, Méo vient d’arriver dans le quartier. Il passe de famille d’accueil en famille d’accueil. «C’est un vrai dur. La vie n’a pas été facile pour lui, alors il n’a pas eu le choix d’apprendre à se défendre. En même temps, il a du cœur et il voudrait bien trouver de l’amour», précise Maxime.

Celui qui va le prendre en main n’est nul autre que son entraîneur Jimmy, un homme d’autorité incarné par Pierre Lebeau. «Ce n’est pas un hasard si l’on se retrouve ensemble, car comme j’étais moi-même derrière le personnage de Méo, devenir dorénavant celui qui va lui inculquer la discipline est un beau clin d’œil», dit l’acteur.

Pierre Lebeau trouve également l’idée de raconter la jeunesse des Boys comme une belle occasion de passer le flambeau. «Les garçons interprètent des personnages qui vont bientôt devenir des hommes. J’ai été impressionné par leur travail. Ils ne sont jamais allés dans la surenchère. Personne parmi les adultes n’a tenu à s’immiscer dans leur démarche personnelle, ce qui a créé un souffle inédit. Dorénavant, on peut dire que les Boys ce sont eux!», conclut-il.

Distribué par Les Films Séville, Il était une fois les Boys est doté d’un budget de 8,5 millions de dollars. La sortie en salles du film au Québec est prévue pour Noël 2013.

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