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La bête noire améliorée

La bête noire améliorée

Si Marco Shällibaum a apporté un vent de fraîcheur à Montréal, l'arrivée de l'entraîneur-chef Ryan Nelsen avec le Toronto FC est synonyme de reconstruction.

Un texte de Mathieu D'Amours

Et c'est exactement de ce renouveau chez l'adversaire, dernier au classement l'an dernier, dont l'Impact doit se méfier à son match d'ouverture à domicile, samedi.

En cinq affrontements en MLS et en Championnat canadien en 2012, le onze montréalais n'a obtenu qu'une seule victoire, et ce, au premier duel entre les deux clubs.

De l'eau a coulé sous les ponts dans l'entre-saison, Toronto et Montréal ont modifié leur entraîneur-chef et apporté quelques ajustements à leur philosophie.

Résultat : l'Impact revient à la maison avec deux victoires et le TFC a vaincu le puissant Sporting de Kansas City la semaine dernière.

La tâche ne sera donc pas aisée.

À l'attaque!

Avec une possession moyenne de 39% en deux rencontres à l'étranger, il faut s'attendre à ce que l'Impact mette plus de pression sur le porteur de ballon pour contrôler davantage ce dernier, sans négliger la responsabilité défensive et mutuelle de chaque joueur.

« Il faudra dicter le tempo, a déclaré Patrice Bernier. On est chez soi. »

Shällibaum a abondé dans le même sens. « On devra provoquer des fautes, jouer plus haut et en donner aux spectateurs », a ajouté l'entraîneur-chef.

Cependant, Montréal affrontera une équipe qui a su apporter d'excellents correctifs et qui, en quelque sorte, a appliqué la tactique employée par l'Impact.

Dans sa plus récente victoire, le TFC n'a eu le ballon qu'une fois sur trois dans le match, mais a su tirer profit du talent offensif de Robert Earnshaw et de la créativité de John Bostock, nouvelle recrue arrivée des Spurs de Tottenham, en Angleterre.

« Il va falloir manifestement surveiller ces deux joueurs de près, a avoué le capitaine Davy Arnaud. Le Toronto FC a de nouveaux visages à l'image de son entraîneur (Nelsen). Il était difficile de jouer contre lui. C'était un grand organisateur sur le terrain et un meneur. »

Nelsen était, jusqu'en janvier dernier, joueur avec les Rangers de Queens Park en Premier League, le championnat anglais.

L'Impact n'est pas la seule équipe à bénéficier d'une tête dirigeante européenne et d'une influence du Vieux Continent, comme le prouve l'ajout de Bostock avec le TFC.

Une première montréalaise pour Shällibaum

Et l'apport du 12e joueur? Schällibaum, qui effectuera ses débuts à Montréal, est bien au fait du soutien de ses partisans locaux.

« Ils sont très chauds. J'espère qu'ils vont aider mon équipe sur le terrain en réalisant que les joueurs y sont avec leur cur et avec une envie de gagner. Il faut d'abord enflammer le terrain pour enflammer les rangs par la suite. »

L'Impact s'attend à une foule de 40 000 spectateurs au Stade olympique. Ce sera donc tout un brasier!

À noter :

  • Andrea Pisanu est blessé à la cuisse droite, mais a tout de même participé à l'entraînement de vendredi. Shällibaum s'attend à ce qu'il prenne part au match de samedi.
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