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Centres de désintoxication : la ministre ouverte à des assouplissements

Centres de désintoxication : la ministre ouverte à des assouplissements

La direction du centre de désintoxication Le Rucher de Saint-Augustin-de-Desmaures pousse un long soupir de soulagement à la suite de sa rencontre avec Agnès Maltais.

La ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale s'est montrée ouverte à des assouplissements à la réforme de l'aide sociale, qui faisait craindre la fermeture de centres qui offrent des soins de longue durée en toxicomanie.

« Rassurez-vous, on évite toute fermeture », a lancé la directrice générale du centre Le Rucher, Valérie Hourdeaux, à la sortie de la rencontre jeudi.

Le directeur général de l'Association des centres de traitement des dépendances du Québec est sorti de la réunion tout aussi rassuré. « Aujoud'hui, on parle d'ouverture de la part de la ministre. Elle ne veut pas qu'il y ait d'organisation qui ferme. Nos membres peuvent dormir tranquilles », a indiqué Vincent Marcoux.

Avec les changements qui devaient entrer en vigueur en juin, les centres en toxicomanie auraient perdu leurs subventions pour les thérapies de plus de 90 jours. Des pertes financières qui faisaient craindre pour la survie de certains établissements. La ministre affirme maintenant que cette durée pourrait être revue, mais les règles seront plus sévères en matière d'accréditation.

« On s'est entendu sur la façon dont on va régler les problèmes en visant le même objectif », a résumé la ministre Maltais. Les discussions entre la ministre et l'Association des centres de traitement des dépendances du Québec se poursuivront la semaine prochaine.

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