Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

S'accrocher malgré les blessures

S'accrocher malgré les blessures

Le système de Paul MacLean a beau être efficace, une équipe ne peut pas éternellement survivre lorsque près de la moitié de sa masse salariale est à l'infirmerie plutôt que sur la patinoire.

Un texte de Guillaume Lefrançois

C'est loin d'être la catastrophe à Ottawa, même que l'équipe pourrait s'approcher à cinq points du 1er rang de la Division nord-est, mercredi, avec une victoire contre le Canadien (17-5-4) à Montréal. Mais disons que les Sénateurs (13-8-5) ont davantage joué comme une équipe décimée dans ses six derniers matchs que lors du passage du Tricolore dans la capitale canadienne, fin février.

Les Sénateurs ne se font pas rouler sur le corps : leurs neuf derniers matchs se sont soldés par un écart d'un but. Mais dans cinq de leurs six derniers, la formation ontarienne est rentrée au vestiaire à titre d'équipe perdante.

« Ça ne nous aide pas qu'on se retrouve sans notre meilleur défenseur et notre meilleur gardien, a reconnu le défenseur Marc Méthot. On joue assez bien malgré tout. Les matchs qu'on perd, c'est souvent par un seul but ou deux. »

Avec le gardien Craig Anderson (cheville), les défenseurs Erik Karlsson (tendon d'Achille) et Mike Lundin (commotion), de même que les attaquants Jason Spezza (dos), Milan Michalek (genou droit) et Dave Dziurzynski (commotion) sur la touche, les Sénateurs sont privés de 42 % de leur masse salariale (22,8 millions sur 53,8).

Hermétiques

Le meilleur buteur de l'équipe, Karlsson (6), est encore blessé. Mais si les Sénateurs présentent la 27e attaque de la LNH (2,23 buts par match), ils affichent aussi le meilleur rendement défensif (1,96) et le 2e en désavantage numérique (89,5 %).

« On a beaucoup de jeunes joueurs dans l'équipe et j'imagine qu'ils ne veulent pas avoir de moins à leur fiche, lance Méthot, sourire en coin. Tout le monde travaille super fort, nous avons aussi un très bon système. »

Les Sénateurs connaissent aussi un tel succès grâce à un groupe de gardiens fiable. Les trois hommes masqués se classent parmi les 12 premiers gardiens de la Ligue nationale pour le taux d'efficacité : Anderson (,952), Robin Lehner (,947) et Ben Bishop (,925).

Mercredi, le Tricolore verra d'ailleurs un troisième gardien différent en Lehner, après avoir affronté Anderson deux fois et Bishop il y a deux semaines, à Ottawa.

« Je ne me souviens pas d'avoir connu une équipe avec trois bons gardiens. Ce n'était certainement pas le cas à Columbus, assure Méthot, un ancien des Blue Jackets. Quand un gardien est blessé, nous avons encore deux gardiens de calibre de numéro un. Bishop et Lehner ont fait du gros travail. »

Trios des Sénateurs à l'entraînement
  • Latendresse-Smith-Alfredsson
  • Daugavins-Zibanejad-Neil
  • Greening-Turris-Silfverberg
  • Stone-O'Brien-Condra
Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.