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Marois aimerait aller à Rome si Marc Ouellet devient pape

Marois aimerait aller à Rome si Marc Ouellet devient pape

Tandis qu'à Rome, les spéculations vont bon train sur l'élection du 266e pape, au Québec, plusieurs croyants et serviteurs de l'Église espèrent que le cardinal Marc Ouellet sera élu.

Le Québécois est cité parmi les cardinaux les plus susceptibles de devenir le prochain chef de l'Église catholique, avec les autres grands favoris comme le cardinal de Milan Angelo Scola, ou celui de Sao Paulo Odilo Scherer.

Si c'est Marc Ouellet qui est élu, la première ministre du Québec Pauline Marois a déjà indiqué qu'elle pourrait se rendre à Rome. La première ministre tempère tout de même son enthousiasme. Si elle reconnait à Marc Ouellet « ses qualités, ses talents, ses connaissances, ses compétences et ses racines québécoises », elle se dit également prête à le contredire, s'il le faut.

À L'Abbaye de Saint-Benoit du Lac, en Estrie, les moines qui ne peuvent pas regarder la télévision en temps normal ont eu droit à une dérogation aujourd'hui. Un moine a eu la permission d'écouter une partie de la messe télévisée en direct de Rome. « Ça crée un lien », fait valoir le père Dominique Minier qui a eu droit au privilège. « C'est bien que les médias nous transmettent ça ».

La Motte sous les projecteurs

Du côté de l'Abitibi-Témiscamingue, d'où est originaire Marc Ouellet, une cinquantaine de journalistes se préparent à assister au conclave à partir de La Motte, le petit village où est né le cardinal en 1944.

Le sous-sol de l'Église, reconverti en centre communautaire, a été transformé pour la durée du conclave en salle de presse.

Les journalistes attendus représentent en tout 22 médias. Plusieurs sont américains, comme la chaîne NBC, le Wall Street Journal et le New York Times, mais d'autres sont venus de plus loin, comme la télévision sud-coréenne.

De son côté, la population de La Motte suit les événements à Rome avec curiosité.

La population connait bien Marc Ouellet, qui vient régulièrement dans la petite municipalité. Une vieille amie du cardinal, Claudette Boucher, explique par contre que si le cardinal est élu, il ne pourra plus les visiter aussi souvent qu'auparavant. « On se dit, c'est vrai, on ne le verra plus autant. Ça va être comme un deuil pour nous si ça se produit », déplore-t-elle.

Le village espère par ailleurs pouvoir profiter des retombés économiques de la candidature de Marc Ouellet, surtout s'il est élu.

Tourisme Abitibi-Témiscamingue a déjà entamé une réflexion à ce sujet, soutient la directrice des communications Stéphanie Lamarche. « On va être là pour soutenir le milieu dans tout le développement de ce nouveau produit qui est le tourisme religieux.

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