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Quelques gros noms, beaucoup d'expérience

Quelques gros noms, beaucoup d'expérience

La plupart des noms connus qui deviendront joueurs autonomes, mardi à l'ouverture du marché à 16 h, ne sont plus de grandes vedettes dans la NFL.

Certes, Ed Reed vient d'aider les Ravens de Baltimore à remporter le Super Bowl, Wes Welker réussit 100 attrapés par année et Dashon Goldson est un joueur étoile.

Mais le groupe de 2013 est davantage composé de joueurs défensifs qui avancent en âge, comme Charles Woodson, Brian Urlacher et Ronde Barber. Ensuite, il y a des receveurs et des demis à l'attaque solides, mais loin d'être inoubliables comme Greg Jennings, Mike Wallace, Reggie Bush et Michael Turner.

Quand le marché des joueurs autonomes sera lancé, et que chacune des 32 équipes sera sous le plafond salarial imposé de 123 millions de dollars américains, la guerre des enchères pourrait sévir pendant un certain temps. Ou peut-être que non, compte tenu des dangers que comporte l'embauche de joueurs en déclin pour des salaires démesurés qui pourraient menotter des équipes financièrement.

Il y aura des joueurs de talent disponibles, oui, mais peut-être pas au point d'être en position de commander des salaires records. Surtout si l'on considère les risques qui viennent avec de tels paris.

« Nous avons fait une étude pour essayer de déterminer quel pourrait être le taux de succès, a indiqué Bill Polian, qui a transformé les Bills de Buffalo, les Panthers de la Caroline et les Colts d'Indianapolis en équipes de premier plan et agit maintenant comme analyste à la télé.

« Ça ressemble au taux de succès qu'on observe au repêchage, soit un peu plus de 50 %.

« Ensuite, ça devient une question de jugement, qualitatif ou subjectif. Tout dépend du coût. Par exemple, tel joueur qui t'a coûté 12 millions de dollars par année, est-il un succès s'il est un joueur partant ou est-il un succès seulement s'il t'aide à participer aux éliminatoires? »

Encore assez d'essence dans le réservoir?

Le nombre de joueurs autonomes qui ont aidé leurs équipes à se qualifier pour les éliminatoires la saison dernière est impressionnant. Rien que dans les des deux équipes qui ont participé au Super Bowl, on retrouve le demi de sûreté Reed, le secondeur Dannell Ellerbe ainsi que le secondeur et ailier défensif Paul Kruger chez les Ravens, tout comme le demi de sûreté Dashon Goldson, le joueur de ligne défensive Isaac Sopoaga ainsi que les receveurs Delanie Walker et Randy Moss chez les 49ers.

Les deux défenses sont bien garnies de candidats sans contrat. Outre Reed, Goldson, Woodson et Barber chez les demis défensifs, on retrouve Aqib Talib, Brent Grimes, Kenny Phillips, LaRon Landry et son frère Dawan Landry, Dominique Rodgers-Cromartie, Keenan Lewis et Quentin Jammer.

Chez les porteurs de ballon, il y a Bush, Turner, Steven Jackson, Ahmad Bradshaw, Jerome Felton, Shonn Greene et Rashard Mendenhall.

Polian prévient qu'une position se révèle particulièrement risquée au repêchage : celle d'ailier espacé. Mais ce n'est pas le cas chez les joueurs autonomes, selon lui.

Dépenser un bon montant sur Wes Welker, Mike Wallace, Greg Jennings, ou encore prendre un risque avec Randy Moss, Deion Branch ou Julian Edelman pourrait donc être payant.

Il sera intéressant de voir à quel point les vétérans qui ont joué longtemps avec la même équipe susciteront l'intérêt. Urlacher a 34 ans, Reed en a 35, Woodson 36 et Barber 37.

Les propriétaires et les directeurs généraux feront-ils le pari que ces habitués du Pro Bowl ont encore assez de carburant dans le réservoir pour leur amener davantage que de l'expérience et des qualités de meneurs?

« Il y a des clubs, nous étions parmi ceux-là, qui se disent que si un joueur a 27 ans ou plus, nous n'allons probablement pas lui accorder un généreux contrat à long terme, a commenté Polian. Mais si vous estimez que vous êtes à un receveur de qualité près [de tout gagner] et que l'examen médical est passé avec succès, alors peut-être que vous pouvez y aller. C'est ce qui rend le marché des joueurs autonomes aussi intéressant. »

L'autre élément intéressant, c'est que les équipes ont eu trois jours pour discuter avec les agents des joueurs qui seront complètement libres mardi. Cette initiative visait à d'éliminer la possibilité de maraudage.

« Je crois que tout le monde sera intéressé de voir quels seront les résultats, a affirmé Polian. Je ne dirais pas que tout le monde était entiché par cette idée. Plusieurs avaient des réserves.

« Mais de façon générale, on avait le sentiment que ça allait mettre un peu d'ordre dans un processus qui avait été caractérisé jusqu'ici par le chaos. Les agents peuvent parler à des équipes, ils peuvent retourner voir l'ancien club avec certains paramètres. Ils peuvent évaluer qui est intéressé et qui ne l'est pas. »

(Associated Press)

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