Le Comité vigilance port de Québec affirme qu'un nouvel épisode de poussière en suspension a touché une partie du secteur Limoilou à la fin février. Une plainte a d'ailleurs été déposée auprès du ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs.
Selon ce comité, cette poudre proviendrait du navire Umiak I qui a fait escale à Québec à la fin février pour procéder au transbordement de sa cargaison composée de concentré de nickel. Les vents du nord-est auraient facilité la dispersion de particules dans l'air.
Véronique Lalande du Comité vigilance port de Québec affirme que des quantités importantes de poussière de nickel ont été prélevées sur des rebords de fenêtres ainsi que sur un balcon dans le secteur. « À l'il, on calcule ça dans une tasse à mesurer, puis on échantillonne une surface qui est à peine grosse comme le dessus d'un poêle puis on en récupère une quantité impressionnante », affirme Mme Lalande.
Par ailleurs, le comité, qui lutte contre la pollution dans le quartier Limoilou, a réussi à mettre la main sur des données concernant la qualité de l'air grâce à la Loi d'accès à l'information. Le comité rendra publiques certaines informations au cours de la semaine prochaine. Auparavant, il rencontra cette semaine des représentants du ministère de l'Environnement.
Mme Lalande entend bien poursuivre sa lutte contre cette pollution. « Il y a vraiment une problématique de contamination principalement par le nickel qui ne peut provenir que du port de Québec, qui est le plus important terminal de nickel en Amérique du Nord », soutient-elle.
Rappelons qu'en janvier, Véronique Lalande a déposé une requête en Cour supérieure pour exercer un recours collectif contre Arrimage Québec et l'Administration portuaire du Québec au nom de tous les résidents incommodés.