Plus de 700 policiers assistent samedi aux funérailles de l'agent Steve Déry, originaire d'Ottawa.
Lors de la cérémonie, le chef de police de Kativik où travaillait le jeune homme a affirmé qu'il avait perdu « l'un de ses fils » dans cette tragédie.
Plusieurs autres témoignages émouvants ont été entendus au cours de ces obsèques dont celui du frère de Steve Déry, Benoît, qui a lu une lettre écrite par son père.
Le policier de 27 ans a été tué par balle la semaine dernière en répondant à un appel pour violence conjugale à Kuujjuaq, un village de quelque 2400 âmes du Nord-du-Québec, à quelque 1500 kilomètres d'Ottawa.
Il était agent depuis à peine trois ans.
Les funérailles ont lieu à la Basilique-Cathédrale Notre-Dame d'Ottawa.
Les policiers ont formé un cortège avant le début de la cérémonie sur la promenade Sussex.
Parmi ceux-ci, le policier québécois, Gilles Boutin, qui connaissait la victime et tenait a assister à la cérémonie.
La famille de Steve Déry a tenu à remercier tous les policiers présents par voie de communiqué.
Une veillée funèbre a eu lieu toute la journée vendredi au Salon Héritage dans le secteur d'Orléans à Ottawa.
Rappel des faits
La tragédie est survenue vers 21 h 30 samedi dernier lorsque deux agents de la police régionale de Kativik ont été appelés à intervenir dans une résidence.
Peu après leur arrivée, le suspect, qui menaçait une femme, a tiré en leur direction, les atteignant. Steve Déry est mort quelques heures plus tard à l'hôpital. Quant à la dame, elle a réussi à prendre la fuite, saine et sauve.
Le corps du suspect dans cette affaire a été retrouvé sans vie lorsque le groupe d'intervention tactique de la Sûreté du Québec est entré à l'intérieur de la résidence.
Un deuxième policier a été blessé lors du drame, mais sa vie n'était pas en danger.