SILVIO BERLUSCONI - Le Cavaliere est actuellement hospitalisé. Silvio Berlusconi a été admis à l'hôpital San Raffaele de Milan pour une uvéite, soit, selon Wikipédia, une inflammation au niveau de l'œil (de l'uvée plus précisément, ce qui peut correspondre à l'iris ou aux corps cilaires).
Les avocats de l'ancien président du Conseil italien ont annoncé que l'audience à laquelle il devait participer dans la matinée, dans le cadre du procès du "Rubygate", a été suspendue. Les juges doivent se prononcer sur la demande de report de l'audience déposée par la défense du "Cavaliere" et attendent notamment l'envoi d'un certificat médical attestant de ses problèmes de santé.
Stratégie de défense ?
Pour les avocats du Cavaliere, "c'est un problème de santé objectif alors que l'accusation prétend que Berlusconi exagère sa condition pour que le procès soit repoussé." Sa santé est au centre des tractations depuis que le procureur de Milan, Ilda Boccassini, a dénoncé une "escalade de certificats médicaux" et estime que la pathologie de Berlusconi ne représente pas un handicap suffisant pour que le procès Ruby soit repoussé.
La Repubblica rappelle que Berlusconi s'est rendu à l'hôpital plusieurs fois pour obtenir des certificats faisant référence à des "complications" de sa conjonctivite, résultat d'une exposition soutenu à une lumière intense.
Pour Boccassini, ces visites font partie de la stratégie de défense. Elle a notamment déclaré: "un médecin sérieux aurait du relever après la première consultation le fait que le patient soit obligé de rester au repos pendant 7 jours sans sortir de chez lui."
Un an de prison en première instance
Silvio Berlusconi a été condamné jeudi 7 mars à un an de prison en première instance dans le procès sur le rachat de la banque Unipol, dans lequel il était accusé d'avoir violé le secret de l'instruction, un jugement dont il devrait faire appel.
Il s'agit du premier de trois jugements attendus ce mois-ci pour l'ex-chef du gouvernement italien, les deux autres concernant le procès en appel pour fraude fiscale (Mediaset) et celui en première instance pour prostitution de mineure et abus de pouvoir (Rubygate).