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La grève des policiers se poursuit en Égypte

La grève des policiers se poursuit en Égypte

Des milliers de policiers en grève partout en Égypte ont refusé de retourner au travail jeudi, pour protester contre ce qu'ils qualifient de politisation des forces en faveur des Frères musulmans, dont le président Mohamed Morsi est issu.

Au Caire, des douzaines de policiers ont bloqué l'entrée d'un des principaux postes de police de la ville et ont exprimé leur colère envers les politiques de M. Morsi. D'autres se sont regroupés devant le domicile de M. Morsi à Zagazig, au nord-est de la capitale.

La grève, qui en était à sa quatrième journée, représente une rare occasion où des policiers défient les ordres de leurs supérieurs. Le mouvement menace d'affaiblir les forces de sécurité égyptiennes, déjà ébranlées par deux années de troubles à la suite du renversement du président Hosni Moubarak.

Les policiers protestent entre autres contre la possibilité d'être jugés devant un tribunal militaire et se plaignent que les lois ne les protègent pas quand ils doivent remplir leurs fonctions.

Mentionnons que pendant des décennies, la police égyptienne a ciblé les Frères musulmans et d'autres groupes islamistes considérés comme illégaux.

Jeudi, le ministère de l'Intérieur a déclaré dans un communiqué qu'il se tenait à distance égale de tous les partis et que le ministre était objectif dans ses décisions.

Cette grève survient quelques jours seulement avant qu'une cour ne rende son verdict contre des accusés qui se sont retrouvés devant la justice à la suite d'une émeute qui a fait 74 victimes à Port-Saïd. Neuf membres des forces de sécurité font partie des 73 accusés dans ce dossier.

The Associated Press

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