Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Budget en Alberta : la hausse des dépenses ne couvrira pas l'inflation

Budget en Alberta : la hausse des dépenses ne couvrira pas l'inflation

À quelques heures du dévoilement du budget, la première ministre de l'Alberta a admis qu'il sera impossible de maintenir le même niveau de services dans la province.

Alison Redford a averti les Albertains que l'augmentation des dépenses de son gouvernement ne sera pas équivalente à l'inflation et la croissance démographique. Pour maintenir les programmes à leurs niveaux actuels, dit la chef du gouvernement conservateur, il faudrait augmenter les dépenses de 4 %, et la province ne peut se permettre cette augmentation, en raison de la chute des revenus des ressources naturelles.

D'autre part, Mme Redford a affirmé que les budgets présentés au cours des dernières dans la province étaient élaborés avec une vision à court terme, axée sur les déficits et les surplus plutôt que sur le développement à long terme de la province. « Nous avons vu, au cours des 15 dernières années dans cette province, ce que je pense être un débat étroit autour de mots comme "dette" et "déficit" ».

La première ministre a annoncé que le budget de 40 milliards de dollars de jeudi détaillera les dépenses en projets d'immobilisations, les dépenses de fonctionnement et celles pour un plan d'épargne. Ces trois points, a-t-elle fait valoir, sont les moyens de sortir la province de sa dépendance au secteur de l'énergie, très instable.

L'opposition parle de mensonge

Le chef néo-démocrate Brian Mason s'attend à ce que le gouvernement ne réalise pas les promesses faites durant la dernière campagne électorale et sabre le financement de la santé et de l'éducation, en plus de mettre à pied des fonctionnaires. Il a même accusé les progressistes-conservateurs d'avoir « volé l'élection » d'avril 2012 « en mentant sur ce qui s'en venait ».

La dirigeante du Wildrose, Danielle Smith, a souligné que Mme Redford avait promis en 2012 d'équilibrer le budget, mais que le gouvernement a déjà beaucoup emprunté pour financer des projets d'infrastructures comme l'élargissement de la route 63.

Le chef libéral Raj Sherman croit pour sa part que la province devrait abandonner le taux fixe d'imposition de 10 % pour instaurer un taux d'imposition progressif sur le revenu et imposer un taux de 12 % pour les grandes entreprises.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.