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Maxime McGraw: la force tranquille d'un musicien-né

Maxime McGraw: la force tranquille d’un musicien-né
Patrick Lamarche

Maxime McGraw se définit lui-même comme un garçon « assez tranquille et reposé ». De fait, l’auteur-compositeur-interprète paraît un peu timide en entrevue. Mais il ne faudrait pas s’y méprendre; derrière ces eaux dormantes se cache un artiste enflammé, qui donne la pleine mesure de ce qu’il est sur scène, derrière un micro et une guitare. Le nouveau visage lançait récemment son premier album, un éponyme, dont les titres Personne ne sera toi et Mon éternité ont déjà cartonné sur les ondes radio, et qui promet de plaire aux amateurs de pop-rock aux accents folk.

« Je suis capable de faire mon tapage en temps et lieu, s’empresse de préciser Maxime juste après avoir mentionné son caractère discret. J’ai l’air sage, mais je suis toujours en background; j’écoute et je sais ce qui se passe. J’adore ce que je fais et je le fais à fond. »

Du « tapage », le jeune homme de 25 ans a en effet commencé bien jeune à en faire. Originaire de Tracadie-Sheila, au Nouveau-Brunswick, il n’avait que 11 ans lorsque son grand-père lui a lancé le défi de se présenter à une audition de chant en vue du Festival international de musique baroque de Lamèque, un autre patelin acadien. C’est à ce moment qu’il a intégré sa première chorale d’enfants, un point tournant dans son cheminement.

De fil en aiguille, Maxime a appris à jouer de la guitare, en exerçant ses accords sur des pièces de Kevin Parent, Okoumé, Dave Matthews et Francis Cabrel. S’il s’est brièvement éloigné de la musique à l’adolescence, notamment pour chausser ses patins et atteindre le niveau Midget AAA au hockey, c’était pour mieux reprendre son instrument par la suite et se dédier pleinement à son art. Il a alors enchaîné les prestations dans divers contextes, s’est fait voir aux auditions de Star Académie, en 2008, et a tissé des liens avec des personnalités comme Jean-François Breau, Alfa Rococo, Michel Pagliaro, Andrée Watters, Marc Déry et Wilfred LeBouthillier.

« J’ai fait un paquet de concours dans ma vie, lance le chanteur. C’est là que ma passion s’est développée et que j’ai compris que je voulais en faire un métier. La musique me suit depuis à peu près tout le temps. »

Inspirations variées

Sur son disque, Maxime McGraw a fait de l’amour son thème de prédilection. Il chante ses sentiments déçus et ses romances naissantes dans des balades et d’autres morceaux plus énergiques, supportés par des arrangements tantôt dépouillés, tantôt lourds de guitare et de piano. L’ordre des mélodies suit un peu le chemin d’un être qui avance vers la guérison après une perte importante, qu’elle soit amoureuse ou autre. Certains refrains, comme Mon éternité, qu’il entonne en duo avec Marie-Pier Perreault, ont tout ce qu’il faut pour devenir de grands succès commerciaux. Or, le créateur affirme ne pas s’abreuver à une source en particulier lorsque vient le temps de coucher son univers sur papier.

« Il faut absolument que je sois inspiré par quelque chose, remarque-t-il. Je ne peux pas nécessairement m’asseoir et me dire que je vais composer une chanson. Il faut qu’une idée me vienne en tête, et je trouve des idées un peu partout. » Qui plus est, il a pu compter sur des collaborateurs de renom dans cette première aventure solo, alors que Marc Dupré, Wilfred LeBouthillier, Matt Laurent et Étienne Drapeau lui ont tous offert des textes et des musiques.

Maxime McGraw se produira en spectacle dans plusieurs municipalités du Nouveau-Brunswick au cours des prochaines semaines. Il sera aussi de passage à Québec, le 5 avril, au Petit Impérial, et à Sainte-Thérèse, à l’Odyscène, le 27 avril.

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