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Le Venezuela proteste contre des remarques jugées « insensibles » du premier ministre Harper

Le Venezuela proteste contre des remarques jugées « insensibles » du premier ministre Harper

Le Venezuela a envoyé une protestation officielle au gouvernement canadien en lien avec les remarques « insensibles » du premier ministre Stephen Harper à la suite de la mort du président Hugo Chavez.

M. Harper a publié une déclaration qui offrait des « condoléances au peuple du Venezuela », mais pas à la famille du défunt leader de gauche âgé de 58 ans qui a rendu l'âme mardi, après une longue bataille contre le cancer.

Une longue note envoyée par la ministre adjointe à l'Amérique du Nord, Claudia Salerno, indique que Caracas proteste « de façon véhémente contre les déclarations publiées mardi par le premier ministre Harper, puisqu'il s'agit de remarques insensibles et impertinentes au moment où le peuple vénézuélien est en deuil ».

Dans une courte déclaration publiée mardi, M. Harper dit espérer que la mort de M. Chavez précède un futur plus prometteur pour le peuple vénézuélien.

Il poursuit ensuite en mentionnant la possibilité d'améliorer la situation actuelle en ce qui concerne la liberté, la démocratie, le respect de l'État de droit et des droits de la personne. M. Harper a également dit avoir hâte de travailler avec le prochain président pour construire un hémisphère plus prospère, sécuritaire et démocratique.

Par le passé, le premier ministre a déjà remis en question l'opinion de la communauté internationale sur M. Chavez, le qualifiant entre autres de leader gauchiste « opposé aux politiques économiques fonctionnelles, et voulant revenir au socialisme de la Guerre froide ».

Le gouvernement vénézuélien a riposté mercredi en affirmant « avoir librement et démocratiquement choisi sa destinée socialiste ».

M. Chavez s'est entre autres opposé aux économies de libre marché du Canada et des États-Unis.

Il a également mené un retour de la gauche en Amérique latine qui a représenté un affront direct à l'influence américaine dans la région. Bien que M. Chavez ait mis sur pied des programmes sociaux qui ont permis de nourrir et loger son peuple pendant ses 14 ans au pouvoir, son économie a connu des ratés.

Alors que le Venezuela est un pays riche en pétrole, il ne possédait pas les capitaux nécessaires pour maximiser sa production et a été dévasté par l'inflation.

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