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Soubresauts internes et alliances au Parti vert du Québec

Soubresauts internes et alliances au Parti vert du Québec

Lors d'un point de presse donné mardi par le Parti vert du Québec au sujet d'une offre d'alliance stratégique qui sera transmise au Parti québécois, au Parti libéral et à la Coalition avenir Québec, le chef intérimaire de la formation, Jean Cloutier, a pris à partie un de ses collaborateurs présent à ses côtés.

Lors de la conférence de presse, M. Cloutier était accompagné de Pierre Étienne Loignon et de Benoît Lambert. Quand ce dernier a voulu répondre à une question d'un journaliste, M. Cloutier l'a assez sèchement remis à sa place en lui rappelant que lui seul était le porte-parole de la formation.

Un peu plus tard, Jean Cloutier a demandé à Benoît Lambert de quitter la conférence de presse, après que ce dernier l'eut interrompu.

M. Lambert a repris la parole pour répondre à la question posée, pendant que Jean Cloutier et Pierre Étienne Loignon marmonnaient à ses côtés, se demandant ce qu'il faisait là. M. Lambert est tout de même demeuré sur place, sans broncher.

Offre d'alliance stratégique

Jean Cloutier voulait présenter mardi à la presse l'offre d'alliance que le Parti vert transmettra aux chefs des trois grands partis. Le parti veut arriver à un accord de coopération stratégique avec d'autres partis, liant celui-ci à une réforme du mode de scrutin.

« La multiplication des partis et leur volonté de présenter à tout prix des candidats dans toutes les circonscriptions électorales, sans accord de coopération stratégique au préalable, entraînent une distorsion du processus démocratique », indique-t-il.

Les verts proposent le mode de scrutin proportionnel mixte, qui imposerait un redécoupage des limites territoriales en 75 circonscriptions électorales. Les députés seraient élus selon le mode actuel de scrutin uninominal majoritaire à un tour. Cinquante députés se verraient attribuer un siège en fonction des votes obtenus par chacun des partis.

Mentionnons que le Parti vert a obtenu 43 394 voix au scrutin du 4 septembre 2012, soit environ 1 % du total des suffrages.

Quelques problèmes

Le Parti vert du Québec éprouve des difficultés. Son chef Claude Sabourin a démissionné en février dernier, quelques heures avant le dévoilement du résultat d'un vote de confiance, au deuxième jour du congrès du parti.

Quant à l'emprise qu'a Jean Cloutier sur son parti, elle reste fragile. Celui-ci n'a obtenu que 51 % des appuis lors de son élection.

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