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Quelques milliers de manifestants contre la hausse des droits de scolarité

Quelques milliers de manifestants contre la hausse des droits de scolarité

Quelques milliers de personnes ont manifesté, mardi soir, contre la hausse des droits de scolarité, à l'appel du site Internet mouvementétudiant.org.

On pouvait lire sur la page Facebook des organisateurs que « l'indexation est une hausse éternelle ».

Des manifestants, qui s'étaient réunis place Émilie-Gamelin, portaient des bannières appelant à la gratuité scolaire. Plusieurs autres scandaient des slogans contre Pauline Marois.

La manifestation s'est mise en branle peu après 20h30.

Des projectiles et une cinquantaine de pièces pyrotechniques ont été lancés vers les agents. Les policiers ont fait usage de grenades assourdissantes. Ils ont aussi chargé la foule en frappant sur leur bouclier. La manifestation s'est scindée en plusieurs petits groupements.

Certains manifestants ont tenté de se regrouper en se dirigeant vers le parc Émilie-Gamelin mais les forces de l'ordre les en ont empêchés avant de les laisser passer.

D'autres petits groupes ont plus tard déambulé dans les rues du centre-ville.

Peu après 22 heures, le Service de police de Montréal, prétextant des actes criminels, a lancé un ordre de dispersion dans les deux langues alors que les manifestants défilaient sur la rue Saint-Antoine, près du palais des Congrès. Plusieurs vitres ont été fracassées, dont celles de l'hôtel Sheraton.

Il y avait une forte présence policière. La cavalerie et des policiers à pied suivaient les manifestants.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a donné un constat d'infraction pour attroupement illégal à plus d'une cinquantaine de manifestants.

Dix autres arrestations isolées ont été effectuées, notamment pour agression armée contre un policier, et un autre pour avoir brisé sa promesse de ne pas participer à une manifestation. Ils doivent comparaître cet après-midi.

Le Service de police de la Ville de Montréal a déclaré la manifestation illégale dès le départ puisque les organisateurs n'avaient pas communiqué leur itinéraire.

Les étudiants québécois s'étaient mis en grève à partir de février 2012 pour protester contre la décision du précédent gouvernement québécois de décréter une hausse de 1625 $ des droits de scolarité au cours des cinq prochaines années.

Le gouvernement de Pauline Marois a annoncé des hausses annuelles d'environ 70 $, soit une indexation de 3 %, après avoir annulé la hausse de 1625 $ sur cinq ans décrétée par l'ancien gouvernement libéral et qui avait entraîné le mouvement de protestation désormais connu sous le nom de « printemps érable ».

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