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Le Diocèse anglican de Québec reconnaît « sa complicité » dans l'exploitation du pensionnat indien à La Tuque

Le Diocèse anglican de Québec reconnaît « sa complicité » dans l'exploitation du pensionnat indien à La Tuque

Des dirigeants et représentants du diocèse participeront à la rencontre régionale de la Commission de vérité et réconciliation du Canada qui se tiendra à La Tuque mardi et mercredi.

Dans un communiqué diffusé lundi après-midi, le Diocèse anglican de Québec reconnaît « sa complicité dans la création d'un système qui a arraché, de force, des enfants des Premières Nations à leurs familles et à leurs communautés, notamment dans la région de la Baie James et à Kawawachikamach, dans le Nord du Québec. »

Le diocèse estime que « ce système a dépossédé ces jeunes de leur culture et de leur langue et a tenté de les transformer en un reflet de notre propre image : blanche, européenne et chrétienne. »

Pendant la majeure partie de son existence, le gouvernement fédéral était responsable de l'exploitation du pensionnat de La Tuque ainsi que de la résidence. Un prêtre anglican a occupé le poste de directeur de l'école pendant plusieurs années, exerçant aussi sa supervision sur la résidence étudiante, et un certain nombre de laïcs anglicans y ont aussi oeuvré comme travailleurs de soutien.

Aux audiences de la Commission de vérité et réconciliation du Canada à La Tuque, le Diocèse anglican de Québec sera représenté par cinq personnes.

En plus de présenter des excuses officielles en 1993 pour son implication dans le système des pensionnats, l'Église anglicane du Canada a mis sur pied le Fonds anglican pour la guérison et la réconciliation.

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