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Le Vieux-Québec: mythes et réalités

Le Vieux-Québec: mythes et réalités

Le Vieux-Québec n'appartient pas à des intérêts étrangers et une majorité de citoyens qui l'habitent ne sont pas incommodés par la tenue de grands événements. Le premier rapport d'étape de la Table de concertation du Vieux-Québec vient déboulonner quelques mythes tenaces au sujet du quartier.

Un sondage réalisé, en décembre 2012, par la firme Léger auprès de 433 résidents du Vieux-Québec révèle notamment que plus de la moitié des résidents, soit 64 %, apprécient la proximité des grands évènements et que 39 % d'entre eux estiment plutôt qu'il s'agit d'un inconvénient.

L'étude indique également que le taux d'exode n'est pas plus élevé dans le quartier que dans la grande région de Québec ou à Montréal. Le rôle d'évaluation démontre par ailleurs que 93 % des propriétés appartiennent à des Québécois. Bien que le comité de citoyens déplore que plusieurs résidents n'habitent pas le quartier en permanence, la présidente de la table et membre du comité exécutif, Julie Lemieux est rassurée.

« Il y a 17 % qui viennent d'ailleurs en province. Donc, ça aussi ça nous étonne un peu. Ce n'est pas quelque chose qui était très connu. Il y a des gens de l'Outaouais, de Charlevoix, qui achètent une résidence dans le Vieux-Québec. Ça prouve l'attachement qu'ils ont envers le coeur historique de leur capitale. »

Sans grande surprise, le sondage conclut que les citoyens qui décident d'installer leurs pénates dans le Vieux-Québec sont d'abord charmés par la beauté des lieux. Ces derniers doivent toutefois composer avec des problèmes de stationnement et déplorent le manque de services de proximité.

La Table de concertation du Vieux-Québec a d'ailleurs pour mandat de trouver des moyens concrets pour améliorer la qualité de vie des résidents du quartier.

Ses représentants ont notamment annoncé la création du fonds des grands évènements, de 25 000 $, pour la valorisation du patrimoine, et celle d'un nouveau service Internet. Ils souhaitent également encourager le développement résidentiel, par exemple, en incitant quelques commerçants à libérer les étages supérieurs de leurs entreprises pour les transformer en logement.

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