L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) ne veut pas s'engager trop vite pour le Tour de France. Elle a dit « peut-être » à l'Union cycliste internationale (UCI) et pose des balises.
L'AFLD avait décidé le 14 février de ne pas faire les tests au prochain Paris-Nice, qui commence dimanche. L'UCI a dû faire appel à la Fédération française de cyclisme (FFC) pour procéder aux contrôles.
L'AFLD a dit jeudi avoir réexaminé sa collaboration avec l'UCI, qui fait l'objet d'une convention signée par les deux instances.
« À la lumière d'éléments nouveaux portés à sa connaissance, l'AFLD a estimé possible qu'elle procède aux contrôles d'autres compétitions cyclistes internationales, en particulier du Tour de France », peut-on lire dans le communiqué.
- Elle veut disposer, en amont des compétitions, d'informations sur la localisation des coureurs et les résultats de leur profil biologique afin de pouvoir réaliser des contrôles inopinés.
- Elle veut pouvoir, tout au long d'une compétition, déterminer, conjointement avec l'UCI, les sportifs soumis à des contrôles.
« Dans la mesure où ces conditions semblent réunies, l'actualisation de la convention peut intervenir », a précisé l'AFLD, prudemment.
L'heure est donc à l'apaisement entre la fédération internationale et l'agence française.
« L'UCI prend acte avec une grande satisfaction de la volonté de l'AFLD de relancer les discussions pour les prochaines courses », a dit la fédération internationale à l'agence AFP. Puis, elle a souligné que l'objectif était de « rechercher la meilleure solution pour sauvegarder la qualité et les différents équilibres de la lutte antidopage ».