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Mali : sept morts dans un attentat-suicide à Kidal

Mali : sept morts dans un attentat-suicide à Kidal

Après Gao, voilà que Kidal, dans l'extrême nord du Mali, devient le théâtre de la guérilla islamiste.

Une voiture piégé a explosé mardi soir devant un poste de contrôle tenu par les combattants du Mouvement pour la libération de l'Azawad (MNLA, rebelles touaregs), faisant sept morts, dont le kamikaze, et 11 blessés.

Plusieurs sources ont confirmé cette information.

La situation à Kidal revêt un caractère particulier. À la suite de la fuite des islamistes, fin janvier, les soldats français contrôlent l'aéroport et 1800 soldats tchadiens sont chargés de sécuriser la ville.

Le MNLA a annoncé qu'il collaborait avec les troupes françaises pour pourchasser les djihadistes, ce que l'armée française a confirmé à plusieurs reprises.

À Kidal, le MNLA s'est allié avec un groupe islamiste nouvellement créé, le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), dont les membres ont quitté Ansar Dine.

Le MIA a affirmé qu'il prônait le dialogue avec les autorités maliennes.

La ville de Kidal, à 1500 km au nord-est de Bamako, se trouve près du massif des Ifoghas, où sont retranchés des combattants islamistes que les soldats français et tchadiens traquent depuis plusieurs semaines.

La semaine dernière, des combats entre soldats tchadiens et djihadistes ont fait 116 morts, selon l'état-major tchadien : 23 parmi les militaires tchadiens, et 93 dans le camp des islamistes armés.

Mardi, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait affirmé que les combats, « violents », se poursuivaient dans le massif des Ifoghas, avec beaucoup de pertes, selon lui, dans les rangs des islamistes armés.

Destruction de munitions

Une source militaire française a rapporté qu'une destruction de munitions, laissées par les groupes armés, a eu lieu à Kidal. Auparavant, des résidents de la ville ont fait état d'une forte explosion près du camp militaire français, faisant craindre un attentat.

« Il s'agit d'une destruction de munitions du génie. Rien d'anormal », a déclaré la source militaire.

Le 21 février, le camp militaire français a été visé par une attaque d'un kamikaze à bord d'un véhicule qui a explosé près du site. Le conducteur a été tué sur le coup, selon des sources concordantes.

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