La députée libérale de Trois-Rivières se dit prête à se retirer de la Commission parlementaire sur le déclassement de la centrale nucléaire Gentilly-2 pour que le gouvernement accepte la reprise des travaux et la publication d'un rapport avec des recommandations.
La semaine dernière, des membres de la Commission parlementaire sur Gentilly-2 ont montré du doigt des propos disgracieux de la députée de Trois-Rivières pour expliquer l'impasse des travaux. Dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux, Danielle Saint-Amand a admis « ne pas être fière de m'être emportée et d'avoir prononcé des mots inappropriés. »
Elle explique que sa « priorité a toujours été et demeure d'obtenir le meilleur pour mes concitoyens. » Selon elle, les travaux de la commission doivent mener à un rapport avec des recommandations, ce que la ministre des Ressources naturelles Martine Ouellet n'aurait pas accepté. Danielle Saint-Amand envisage de se retirer de la commission si cela pouvait aboutir à un tel rapport.
La députée demande maintenant à la ministre des Ressources naturelles de remettre les travaux de la commission en marche dans les meilleurs délais.
La députée fait ses recommandations
Sur les réseaux sociaux, Danielle Saint-Amand a aussi rendu publiques ses recommandations pour le rapport de la Commission parlementaire sur le déclassement de la centrale nucléaire Gentilly-2.
La députée de Trois-Rivières a émis plusieurs recommandations sur le Fonds de diversification. Elle demande notamment que le montant de 200 millions de dollars du Fonds soit revu à la hausse « en tenant compte des pertes économiques réelles pour la région. » Elle voudrait aussi que le Fonds de diversification soit élargi aux acteurs économiques locaux et que ses critères soient souples.
Danielle Saint-Amand aimerait aussi qu'Hydro-Québec retarde la mise à pied des employés de la centrale nucléaire Gentilly-2 le temps que la majorité d'entre eux soient reclassés. Elle demande aussi à la société d'État de privilégier l'ouverture et la création de postes en Mauricie et au Centre-du-Québec pour compenser les pertes d'emploi engendrées par le déclassement de la centrale.