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Skieur disparu en Gaspésie : la police suspend les recherches

Skieur disparu en Gaspésie : la police suspend les recherches

Les recherches sont suspendues jusqu'au printemps dans le parc de la Gaspésie pour retrouver Bertrand Marcotte, 36 ans, de la région de Pont-Rouge, près de Québec.

La police estime avoir tout déployé pour retrouver le skieur, perdu dans le parc de la Gaspésie, depuis dimanche. Une vingtaine de policiers, deux hélicoptères, des maîtres-chiens et des employés de la SEPAQ ont parcouru en vain le territoire du parc à la recherche du skieur au cours des quatre derniers jours.

Les recherches reprendront au printemps à la fonte des neiges.

Deux tempêtes

C'est pourtant sous le soleil que les recherches aériennes et terrestres avaient repris vendredi matin après plusieurs jours de mauvais temps..

Bertrand Marcotte était parti dimanche matin en ski avec un groupe de sept amis en direction d'un refuge dans le secteur des mines Madeleine. L'homme, qui portait une attelle en raison d'un problème au genou, skiait seul derrière ses amis.

Ne le voyant pas arriver au refuge, ses compagnons ont d'abord cru qu'il avait rebroussé chemin pour se faire soigner au Gîte du Mont-Albert. Sa disparition a finalement été signalée lundi soir, au lendemain d'une tempête qui a laissé jusqu'à 120 cm de neige dans le parc. Depuis, une seconde tempête de neige, laissant encore près d'un mètre de neige dans le parc, s'est abattue sur la Gaspésie, mercredi et jeudi, ce qui a compliqué les recherches.

Les sept compagnons du skieur étaient toujours, jeudi, au refuge des mines Madeleine, et ce, à la demande de la Sûreté du Québec. Des provisions ainsi qu'un appareil de transmission radio leur avaient été fournis.

Pour eux, jeudi, il n'était pas question de revenir à la maison, estimant être plus utiles en montagne. Ils ont lancé des recherches aux alentours du refuge durant la semaine, mais en vain.

Deux d'entre eux, Richard Martin et Dominique Marcotte, étaient de passage au Gîte du Mont-Albert, jeudi. « On s'est fait reprocher, a raconté M. Morin, de nuire un peu au travail des policiers qui font la recherche parce qu'on faisait des choses de notre propre initiative, c'est un peu normal. C'est notre chum. »

Selon les deux hommes, le sujet de conversation principal tournait autour de toutes les hypothèses sur la disparition de leur ami.

M. Morin avoue qu'ils ne comprennent pas ce qui est arrivé. « Comment a-t-il pu disparaître comme ça en descendant au camp sur le chemin principal? », se demande M. Morin.

Richard Morin, comme Domic Marcotte, le cousin de Bertrand Marcotte, estimaient que les chances que leur ami soit toujours vivant étaient encore bonnes « On se raconte souvent l'histoire que quelqu'un dans les rocheuses a survécu huit jours avant d'être retrouvé de l'autre bord d'une montagne », rapporte Dominic Marcotte.

Ce dernier admettait toutefois son inquiétude : « C'est que malgré tous les moyens déployés, il n'a pas donné signe de vie. »

Aux dernières nouvelles, les compagnons de M. Marcotte étaient toujours au refuge.

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