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Le médiateur de l'ONU qualifie l'attentat du 21 février à Damas de « crime de guerre »

Le médiateur de l'ONU qualifie l'attentat du 21 février à Damas de « crime de guerre »

L'attentat-suicide perpétré jeudi à Damas, qui a fait une centaine de morts, est qualifié de « crime de guerre » par le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie, Lakhdar Brahimi.

Dans un communiqué diffusé vendredi, M. Brahimi a condamné cette explosion « sauvage et horrible ».

« Rien ne peut justifier de telles actions horribles qui constituent des crimes de guerre selon les lois internationales », lit-on dans le communiqué.

M. Brahimi a rappelé dans son texte qu'en date de janvier, il avait proposé dans son rapport au Conseil de sécurité que « des enquêtes internationales indépendantes soient menées sur de tels crimes ».

Au total, quatre attentats ont frappé la capitale syrienne jeudi, faisant une centaine de morts et 250 blessés.

Il s'agit des attaques les plus meurtrières à Damas depuis le début du conflit en Syrie, il y a près de deux ans.

De son côté, l'Union européenne a condamné l'attentat.

« Rien ne peut justifier un acte d'une telle brutalité, qui a tué tant de gens, surtout des civils et parmi eux des enfants », a déclaré la haute représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.

« Un processus politique crédible doit mettre fin à cette horrible effusion de sang », a-t-elle ajouté.

Gouvernement dans les zones « libérées »

Pendant ce temps, l'opposition syrienne prévoit former un gouvernement pour gérer les zones contrôlées par les rebelles.

« Nous nous sommes mis d'accord sur la nécessité de former un gouvernement pour gérer les affaires dans les territoires libérés », a annoncé Walid Al-Bounni, porte-parole de la Coalition nationale de l'opposition (CNS), réunie depuis jeudi au Caire.

Les zones contrôlées par les rebelles se situent dans le nord et l'est du pays.

La Coalition se réunira le 2 mars à Istanbul, en Turquie, pour décider de la composition de ce Cabinet « provisoire » et choisir son chef « en dehors des membres de la Coalition », a précisé M. Al-Bounni.

Par ailleurs, l'opposition a choisi de ne pas se rendre à Washington et à Moscou pour protester contre ce qu'elle décrit comme la destruction systématique de la vieille ville d'Alep par les frappes de missiles syriens.

La CNS a annoncé qu'elle boycotte également la conférence des « amis de la Syrie » qui doit se tenir à Rome en mars pour protester contre les attaques meurtrières contre les civils.

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