La Coalition avenir Québec (CAQ) ne croit pas que la fermeture du Pavillon de l'éducation physique et des sports (PEPS) le soir et les fins de semaine soit une solution envisageable pour rééquilibrer le budget de l'Université Laval.
Le recteur de l'Université Laval, Denis Brière a confirmé jeudi qu'un des scénarios à l'étude pour faire face aux compressions de 250 millions imposées par le gouvernement à son université est de réduire les heures d'ouverture du PEPS, à partir de la mi-avril.
Le porte-parole de la seconde opposition en matière d'enseignement supérieur, Stéphane Le Bouyonnec, estime que ce scénario est « ridicule ».
Quant à la Ville de Québec, qui a aussi investi 10 millions de dollars dans la mise à niveau des installations du PEPS, elle prétend qu'elle aura son mot à dire. « Je ne sais pas si ça va toucher le stade de soccer, les équipements qui s'en viennent. On a mis 10 millions dans la cagnotte, donc s'ils font ça, il va falloir qu'ils nous en parlent », affirme le vice-président du comité exécutif de la Ville, François Picard.
Utilisateurs inquiets
Par ailleurs, de nombreux utilisateurs du PEPS se disent inquiets. C'est le cas du directeur de l'école de hockey de la Capitale, Michel Ouellet. « Même si ça se déroule l'été, on débute le dimanche pour l'accueil des jeunes. On travaille avec les enfants jusqu'en soirée et, du lundi au vendredi, nos activités se déroulent jusqu'à 10 h avec la catégorie midget, donc c'est sûr que si le PEPS ferme à 17 h ou 18 h, ça va vraiment nous faire mal », déplore-t-il.
Chaque été, l'école de hockey reçoit 1500 jeunes provenant de 12 pays et de cinq provinces canadiennes.
L'école n'a pas encore reçu d'appel de la direction du PEPS pour l'informer d'un possible changement des heures d'ouverture.