La possibilité qu'une entente soit conclue à l'Aluminerie de Bécancour entraîne un soupir de soulagement en Mauricie et au Centre-du-Québec.
Samedi, les négociateurs patronaux et syndicaux ont accepté le rapport de la médiatrice du ministère du Travail.
Les représentants syndicaux vont recommander à leurs instances de l'entériner. Les membres du syndicat seront appelés à se prononcer lors d'une assemblée générale, dans les prochains jours.
Le président de la Chambre de commerce du Coeur-du-Québec applaudit ce pas vers un règlement.
« Ces emplois-là sont très importants, donc c'est une excellente nouvelle. Les données que j'avais de l'intérieur, c'est que les employés étaient quand même prêts à avoir une entente raisonnable et à signer. On avait hâte d'avoir un accord final et il semble qu'on va avoir un vote positif dans les prochains jours. Et j'ai cru comprendre que c'est un contrat de cinq ans donc on va avoir cinq ans devant nous pour pouvoir travailler à attirer d'autres entreprises à rebâtir notre économie à la suite de la fermeture de Gentilly-2 », affirme Jean-Denis Girard.
La convention collective des 900 employés de l'Aluminerie de Bécancour est venue à échéance le 22 novembre. Depuis ce temps, les syndiqués avaient le droit de grève et la compagnie avait le droit de déclencher un lock-out.
Les syndiqués reprochaient à l'employeur de réclamer de nouvelles concessions, alors qu'ils en avaient déjà accepté en 2009 pour faire face à une crise qu'ils estiment maintenant terminée. Plusieurs craignaient qu'un conflit de travail n'entraîne la fermeture définitive de l'usine.
L'intervention de la conciliatrice du ministère du Travail avait permis une reprise des pourparlers, le 10 février dernier.