Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Molière et le ballon ovale

Molière et le ballon ovale

La direction des Alouettes de Montréal innove en offrant des cours de français à ses joueurs. Cette ouverture est porteuse de contacts plus directs avec les partisans francophones.

Un texte de Jean-François Chabot

C'est en petits caucus de cinq ou six joueurs que cette initiation à la langue française s'effectue. Elle s'inscrit dans le cadre du programme « Ensemble à l'école » qui verra les joueurs visiter 120 écoles du Québec à la rencontre des étudiants dans la lutte au décrochage scolaire.

Lors de notre passage mercredi, il nous a été donné de voir des athlètes désireux d'apprendre et de bientôt pouvoir échanger quelques mots avec ces jeunes, et dans un avenir rapproché, avec ceux qui applaudissent leurs exploits sportifs.

Josh Bourke, Michael Carter, Wopamo Osaisai et Chima Ihekwoaba ne ménagent aucun effort pour faire sortir de leur bouche des sonorités qui leur sont étrangères. Les progrès se font à petits pas, une syllabe, un mot, une phrase à la fois.

Pour Osaisai, c'est l'occasion de dépoussiérer les leçons apprises à l'école secondaire en Californie. Un exercice qu'il juge très utile. « J'aime ça parce que ça me permet de me rapprocher de mes coéquipiers francophones et de la population de Montréal. »

Sur le terrain, les joueurs apprennent à communiquer selon un code préétabli et compris de tous. Découvrir les codes de la langue française, c'est une façon de plus de s'intégrer à la communauté.

En tissant des liens plus étroits avec leurs partisans, les Alouettes ouvrent peut-être une voie que voudront emprunter les autres équipes de sport professionnel montréalaises.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.