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Assurance-emploi : des critères qui font bondir la CSQ

Assurance-emploi : des critères qui font bondir la CSQ

La réforme de l'assurance-emploi continue de susciter de vives réactions. Cette fois, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) pourfend certains critères d'admissibilité qui pourraient, selon l'organisme, obliger les chômeurs à mentir.

La CSQ montre du doigt certaines directives gouvernementales qui pouraient amener des fonctionnaires de Service Canada à conclure qu'un demandeur a refusé un emploi.

Par exemple, soulève la CSQ, le seul fait, pour une chômeuse, d'avouer une grossesse à un éventuel employeur pourrait être considéré comme un refus d'emploi, si ses services ne sont pas retenus. Louise Chabot, présidente de la CSQ, estime que cette directive revient à inciter les chercheuses d'emploi à mentir. « On va presque l'inviter, on retourne 50 ans en arrière, à cacher cette grossesse parce que l'employeur pourrait refuser parce qu'elle n'est pas disponible. C'est ça qui est grossier et odieux dans ces directives là » dénonce Louise Chabot.

De même, les travailleurs saisonniers pourraient aussi perdre leurs prestations d'assurance-emploi s'ils font savoir à l'employeur qu'ils ne sont disponibles que pour une courte période.

La Centrale des syndicats du Québec croit que ces situations forceront les chômeurs à faire preuve de malhonnêteté et à mentir face à un éventuel employeur afin de ne pas entâcher leur dossier auprès de Service Canada.

La CSQ dénonce cette situation en s'appuyant sur le guide de la détermination de l'admissibilité de Service Canada.

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